Grégory Reibenberg est un survivant des
attentats du 13 novembre 2015. Patron du bar La Belle Équipe - pris pour
cible par les terroristes -, il a vu mourir neuf de ses amis et associés, et
Djamila, la mère de sa fille. "Je suis mort le 13 novembre 2015 à 21 h 36
pour renaître une poignée de secondes plus tard", écrit-il. Dans
Une belle équipe, paru aux éditions Heliopoles, il raconte les quatre mois
qui ont suivi l'attentat, qui a fait vingt victimes à La Belle Équipe. Quatre
mois, le temps que son café rouvre ses portes et que lui tente, tant bien que
mal, de se reconstruire. "J'ai 20 morts
dans le corps et je ne sais pas comment faire." Dans ce livre cathartique, Grégory
Reibenberg raconte l'indicible, les doutes, la tristesse, la solitude, la
culpabilité d'être encore vivant. "J'écris
pour Tess, ma fille. Je lui dois cela. J'écris pour ne pas perdre pied", confie-t-il.
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