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Qu'est-ce qu'un café gourmand ? Un petit assortiment sucré autour d'un espresso ou encore un plat « mi-dessert, mi-boisson » résume Nespresso. L'an dernier, le torréfacteur a décidé d'organiser un concours sur ce thème. Trois niveaux : chef, apprenti et grand public. Le succès a été immédiat et il s'est confirmé à l'occasion de la deuxième édition qui vient d'avoir lieu, mardi 18 juin, dans les cuisines et salons de l'Ecole Ferrandi. Plus de 100 dossiers de candidatures d'apprentis, 50 de chefs et 70 émanant du grand public ont été reçus en 2013 et «de très haute tenue » se félicite Jean-Luc Valleix, directeur général Nespresso. En effet : « Imaginer, réaliser et photographier un café gourmand aussi savoureux qu'audacieux » demande de la passion et du talent. Pour départager les finalistes, un jury prestigieux, emmené par Guillaume Gomez, MOF, président de l'Association des Cuisiniers de la République française et par Michel Roth, chef doublement étoilé. En joute pour la dernière ligne droite, 4 places pour les chefs et les apprentis, 6 pour les amateurs. Durée de l'épreuve : 3 heures, avec, cette année, un fil conducteur : Les quatre saisons. Pour Catherine Dumas, coprésidente du Club de la Table française et membre du jury, ce challenge porte en lui « quelque chose de très fort et de très positif qui permet à des personnes d'exprimer leur passion du café ». Didier Chenet, président national du Synhorcat, également juré, confiait, au terme de la journée : « Le travail effectué par les chefs et les apprentis fait plaisir à voir, en terme de créativité, d'équilibre des textures et des goûts, de précision… J'ajouterais que les chefs doivent vraiment tenir la barre, car derrière, ça pousse bien ! Les nouvelles générations sont très prometteuses…. ». Déjà juré l'an dernier, il ajoute : « Le café, doit être l'élément central d'un café gourmand. Autour de lui, on doit faire tourner un certain nombre d'éléments, choisir des saveurs fruités, du chocolat, des crèmes… Lors de la notation, nous faisons attention à la cohérence des préparations, à la mise en valeur du café, jusqu'à l'intitulé de la recette ». Peu avant l'annonce des résultats, Guillaume Gomez, micro en main, précise : « Nous avons noté en notre âme et conscience mais la sélection a été très difficile. Je peux vous dire que le challenge amateur, par exemple, n'en a que le nom ! ». Quant à Michel Roth, celui-ci s'est dit « bluffé. Ce n'est pas un concours de pâtisserie, ni de cuisine. C'est un concours à part entière, qui raconte de vraies histoires autour du café. » Sous les applaudissements, place aux challengeurs. Chez les apprentis : Brandon Dehan, Cyndie Guillot, Wiliam Renaud et Samuel Victori. Grand vainqueur : Brandon Dehan, avec son Ristretto dans tous ses états. Il est en apprentissage à l'Auberge du Jeu de Paume à Chantilly et à l'Infa Le Manoir à Gouvieux. La gagnante 'amateur' s'appelle Charlène Bray, sa recette : Nespresso, chaleur et volupté autour d'un soir d'été. Elle est infirmière en spécialisation puériculture et confie vouloir transmettre aux jeunes enfants « la bonne gastronomie française ». Chez les chefs, étaient en lice Pierre Letourneux, Fabrice Pottier, Christophe Roussel et Joannic Taton. C'est ce dernier qui est monté sur la première marche avec une 'Symphonie gourmande' parfaitement maîtrisée. L'homme travaille à la Villa Florentine, à Lyon. « J'ai immédiatement pensé aux Quatre saisons de Vivaldi . C'est pourquoi j'ai d'abord choisi le Roma de Nespresso. Ensuite, j'ai essayé d'aller au bout de mon inspiration en jouant le blanc, le noir, les notes de musique. » Un concerto.
Publié par Sylvie SOUBES
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