Marie-Pierre Cendré, directrice France de Vega : "Nous sommes au plus près des tendances"

Paris (75) À la tête de Vega EMG pour l'Hexagone, la Belgique et le Luxembourg, la femme d'affaires mène une stratégie de développement qui cible l'exclusif et le sur mesure. Revue de détail.

Publié le 03 octobre 2019 à 17:37

Marie-Pierre Cendré a toujours voulu s’orienter vers le commerce. Après un bac scientifique et une prépa HEC au lycée Montaigne, à Mulhouse (Haut-Rhin), où elle est née, elle a décroché “un premier job à Paris, dans l’événementiel”. De fil en aiguille, l’Alsacienne va intégrer la maison Aubert, spécialisée dans la vente par correspondance d’articles de puériculture, puis la société Neckermann, qui propose, elle aussi par correspondance, du textile pour les femmes et les seniors. “Je viens du B to C, et en arrivant chez Vega, en 2006, j’ai découvert le B to B”, explique celle qui en dirige désormais la filiale pour la France, la Belgique et le Luxembourg.

La société Vega appartient au groupe familial allemand EMG (Erwin Müller Group) depuis une trentaine d’années et sa filiale française a fêté ses vingt ans. Son cœur de métier : “Les arts de la table, le mobilier, la literie, le linge de maison, la signalétique jusqu’aux vêtements professionnels, le tout destiné au secteur de l’hôtellerie et de la restauration”, détaille Marie-Pierre Cendré. Lorsqu’elle prend un peu de recul sur ses quinze années passées dans cette entreprise, elle reconnaît que l’un des atouts de la marque Vega, en termes de positionnement, “c’est de proposer 40 000 références sur [son] site de vente en ligne”. “Nous sommes au plus près des tendances, de la personnalisation des produits et, donc, des attentes des professionnels”, poursuit-elle.

27 M€ de chiffre d’affaires

Parmi les partis pris forts de Vega : l’absence de showroom. La marque privilégie la vente par correspondance, secteur dont Marie-Pierre Cendré connaît tous les aspects. “Par ailleurs, reprend-elle, Vega est devenu à la fois distributeur et fabricant. En effet, la société s’est dotée d’un bureau de design à Berlin voilà une dizaine d’années et, par conséquent, elle ne conçoit plus “que des modèles exclusifs et développe le sur mesure, avec une fabrication en interne, en Allemagne”. Avec un chiffre d’affaires de plus de 27 M€ et 35 salariés pour la seule filiale France-Belgique-Luxembourg, Vega poursuit sa politique de développement. Celle-ci passe notamment par la modernisation des modèles de vêtements professionnels créés pour la gamme Jobeline : “Nous jouons sur la variété des coloris - une quinzaine au total -, la diversité des matières, le retour du tablier ou du polo pour le service en salle et nous proposons aussi des vêtements adaptés selon les morphologies de chacun. Bref, on ouvre les possibilités”, détaille Marie-Pierre Cendré.

Ces possibilités concernent également, “une ligne de chaussures, inspirée par le style sportif, pour les cuisiniers et le personnel en salle”. Dans la même veine, Vega décline une offre diversifiée pour le spa : celle-ci concerne aussi bien les draps de bain en éponge que les cosmétiques. Quant à l’événementiel, élément clé de développement aujourd’hui pour les hôteliers et les restaurateurs, il devient également un thème majeur chez Vega. Matériel, accessoires, déco, vaisselle… tout ce qui permet de dresser un buffet, organiser un séminaire ou réussir une réception est référencé sur le site de vente par correspondance. Enfin, à l’heure des réseaux sociaux, la marque veille à dynamiser son image : Vega sponsorise le duo de chefs formé par Axelle Gillig et Mathias Stelter au restaurant de l’hôtel & spa 5 Terres, un hôtel MGallery by Sofitel situé à Barr (Bas-Rhin).

 

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Publié par Anne EVEILLARD



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