La mondialisation, les nouvelles technologies et l'envie des voyageurs de profiter de prestations de plus en plus personnalisées ont bouleversé les codes de l'hôtellerie. Avoir un spa ou un espace pour accueillir les enfants ne suffit plus pour surprendre et fidéliser. À l'heure de la connexion instantanée, bon nombre d'enseignes cherchent à se démarquer en se calant sur les codes des réseaux sociaux. "Aujourd'hui, ce qu'attendent les voyageurs d'affaires d'un hôtel 4 étoiles, c'est de pouvoir travailler dans de bonnes conditions tout en ayant une activité sociale et se sentir reliés à la ville dans laquelle ils séjournent", constate Cédric Girard, directeur marketing de Louvre Hotels Group.
Résultat : l'image
de la marque Golden Tulip -180 hôtels dans une cinquantaine de pays- est
en pleine mutation. "L'objectif de notre nouvelle signature 'Playtime.
Anytime' consiste à faire passer nos clients de leur travail à une activité de détente. Il
s'agit de leur faire vivre une expérience inédite", reprend Cédric
Girard. Pour créer cette nouvelle signature, le groupe a "créé une équipe dédiée en interne et {a] travaillé avec Landor,
une agence de design d'expérience, ainsi qu'avec Ogilvy Red, une agence de
stratégie de marque."
Car changer d'image ne s'improvise pas, surtout quand on lorgne en direction des millennials. "Une communauté sociale va se créer dans chacun de nos hôtels, pour nouer des liens entre les équipes et la clientèle, ainsi qu'entre les clients eux-mêmes", explique Cédric Girard. "Communauté", le mot est lâché. Une sémantique, empruntée aux réseaux sociaux, chers à la génération Y, également adoptée par la nouvelle enseigne Les Collectionneurs - ex-Châteaux et Hôtels Collection-, présidée par Alain Ducasse. "Avec Les Collectionneurs, nous créons les conditions pour que les voyageurs qui choisissent nos maisons participent aux côtés des restaurateurs et hôteliers, à la création d'une communauté qui leur ressemble", détaille Xavier Alberti, directeur général de la marque.
Des voyageurs témoins dans le comité de direction des Collectionneurs
La volonté d'impliquer le client dans la vie d'un établissement peut revêtir différentes formes. "Dans les Golden Tulip, nous proposons de faire un tour en tandem, choisir ses produits hygiène et beauté dans un bar à savons, ou encore de participer à une activité couleur locale, à l'instar du terrain de pétanque installé à Marseille Euromed. Avec cette dynamique, nous donnons prétexte à agir et réagir", confie Cédric Girard. Même volonté de créer du participatif chez Les Collectionneurs : "Une quinzaine de voyageurs témoins font désormais partie de notre comité de direction. Car nous voulons leur demander leur avis sur nos adresses", détaille Xavier Alberti.
Et il n'y a que l'embarras du choix : le guide 2018 des Collectionneurs compte 585 adresses réparties dans 17 pays d'Europe. "Un collectionneur veut multiplier les expériences, les endroits, pour multiplier les souvenirs", ajoute le directeur général de la nouvelle marque du groupe Ducasse. D'où la typographie utilisée pour le logo des Collectionneurs : "Il n'y a pas deux caractères identiques côte à côte, car un collectionneur ne veut pas deux fois la même chose."
Car changer d'image ne s'improvise pas, surtout quand on lorgne en direction des millennials. "Une communauté sociale va se créer dans chacun de nos hôtels, pour nouer des liens entre les équipes et la clientèle, ainsi qu'entre les clients eux-mêmes", explique Cédric Girard. "Communauté", le mot est lâché. Une sémantique, empruntée aux réseaux sociaux, chers à la génération Y, également adoptée par la nouvelle enseigne Les Collectionneurs - ex-Châteaux et Hôtels Collection-, présidée par Alain Ducasse. "Avec Les Collectionneurs, nous créons les conditions pour que les voyageurs qui choisissent nos maisons participent aux côtés des restaurateurs et hôteliers, à la création d'une communauté qui leur ressemble", détaille Xavier Alberti, directeur général de la marque.
Des voyageurs témoins dans le comité de direction des Collectionneurs
La volonté d'impliquer le client dans la vie d'un établissement peut revêtir différentes formes. "Dans les Golden Tulip, nous proposons de faire un tour en tandem, choisir ses produits hygiène et beauté dans un bar à savons, ou encore de participer à une activité couleur locale, à l'instar du terrain de pétanque installé à Marseille Euromed. Avec cette dynamique, nous donnons prétexte à agir et réagir", confie Cédric Girard. Même volonté de créer du participatif chez Les Collectionneurs : "Une quinzaine de voyageurs témoins font désormais partie de notre comité de direction. Car nous voulons leur demander leur avis sur nos adresses", détaille Xavier Alberti.
Et il n'y a que l'embarras du choix : le guide 2018 des Collectionneurs compte 585 adresses réparties dans 17 pays d'Europe. "Un collectionneur veut multiplier les expériences, les endroits, pour multiplier les souvenirs", ajoute le directeur général de la nouvelle marque du groupe Ducasse. D'où la typographie utilisée pour le logo des Collectionneurs : "Il n'y a pas deux caractères identiques côte à côte, car un collectionneur ne veut pas deux fois la même chose."
Pendant ce temps, dans les palaces, on se mobilise aussi pour se positionner
autrement. Quand le Peninsula parisien retire les nappes de son lobby pour lui
donner un coup de jeune, le groupe Mandarin Oriental sollicite l'acteur anglais d'origine indienne Dev Patel, 27 ans, pour prendre la pose et se dire fan des hôtels
de la marque asiatique.
Publié par Anne EVEILLARD
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