"J'ai
repris La Cigale en 1982. J'avais 29 ans et l'insouciance de cet âge…" Yannick
Curty s'en souvient encore. À l'époque, l'institution nantaise n'était plus
que l'ombre d'elle-même. La brasserie art nouveau née en 1895 et réalisée par l'architecte-céramiste
Émile Libaudière, avait toujours ses sculptures d'Émile Gaucher
et autres peintures de Georges Levreau, mais elle était devenue un self-service
depuis le milieu des années 1960, tout en étant classée aux Monuments
historiques. Pourtant, à ses débuts, le restaurant idéalement situé en face du
théâtre Graslin attirait le tout-Nantes, plus tard les surréalistes - Jacques Prévert et André Breton y ont eu leur rond de serviette
-, jusqu'au Nantais Jacques Demy, dont quelques scènes du film Lola
ont été tournées à La Cigale.
Yannick Curty a donc dû se retrousser les manches pour redonner vie à "ce chef-d'oeuvre en péril". Son premier réflexe : réaliser les travaux de mise en conformité nécessaires, sans dénaturer architecture, sculptures, peintures, et repositionner La Cigale en "brasserie gastronomique". Le parti pris a plu. Très vite, le restaurant est redevenu la table de référence qu'il avait été.
Une "aventure humaine"
"Nous sommes des aubergistes contemporains", explique Yannick Curty en parlant au nom de sa brigade. L'ancien joueur de rugby insiste sur cet "esprit d'équipe » et cette "aventure humaine" qui animent La Cigale, en cuisine et en salle. Il ajoute : "Nous sommes d'abord des artisans qui appliquons des méthodes de gestion ultra-modernes." L'institution de la place Graslin est bien campée dans le XXIe siècle, sans pour autant renier ses origines.
"Je suis nantais, confie Yannick Curty. J'ai donc envie de faire découvrir les produits de mon terroir, les produits de la mer toute proche et la richesse du vignoble local." Il joue la carte des circuits courts, de la tradition, mais aussi celle du fait maison : "Nous faisons tout sur place, y compris nos fonds, nos sauces, nos jus." Son credo : "Miser sur la simplicité, et c'est souvent ce qu'il y a de plus compliqué…" Le tout en ne cessant jamais d'innover et de se renouveler "pour démontrer un savoir-faire". Résultat : en marge du fameux tartare de La Cigale ou autre plateau de fruits de mer, Yannick Curty a su s'ouvrir à "d'autres techniques de cuisson". Grâce à l'acquisition d'un nouveau matériel, la brigade maîtrise désormais la cuisson basse température et propose, par exemple, un carré de veau rôti entier avec ses légumes de saison.
"Être ouvert à tous : l'esprit brasserie"
Ouverte 7 jours sur 7 et 365 jours par an, La Cigale accueille aussi bien des hommes d'affaires, des étudiants,dles retraités, des touristes… "Être ouvert à tous : c'est ça aussi l'esprit brasserie", souligne Yannick Curty. Avec le recul, il reconnaît que ce qui l'a motivé lorsqu'il a intégré le secteur de la restauration, en reprenant La Cigale, "ce sont les métiers de service et l'importance du facteur humain". Aux jeunes qui rêvent de montrer une affaire ou en reprendre une, il dit : "Osez ! Foncez ! Allez au bout de vos idées. Car il y a de la place pour tous."
#Nantes# #LaCigale#
Yannick Curty a donc dû se retrousser les manches pour redonner vie à "ce chef-d'oeuvre en péril". Son premier réflexe : réaliser les travaux de mise en conformité nécessaires, sans dénaturer architecture, sculptures, peintures, et repositionner La Cigale en "brasserie gastronomique". Le parti pris a plu. Très vite, le restaurant est redevenu la table de référence qu'il avait été.
Une "aventure humaine"
"Nous sommes des aubergistes contemporains", explique Yannick Curty en parlant au nom de sa brigade. L'ancien joueur de rugby insiste sur cet "esprit d'équipe » et cette "aventure humaine" qui animent La Cigale, en cuisine et en salle. Il ajoute : "Nous sommes d'abord des artisans qui appliquons des méthodes de gestion ultra-modernes." L'institution de la place Graslin est bien campée dans le XXIe siècle, sans pour autant renier ses origines.
"Je suis nantais, confie Yannick Curty. J'ai donc envie de faire découvrir les produits de mon terroir, les produits de la mer toute proche et la richesse du vignoble local." Il joue la carte des circuits courts, de la tradition, mais aussi celle du fait maison : "Nous faisons tout sur place, y compris nos fonds, nos sauces, nos jus." Son credo : "Miser sur la simplicité, et c'est souvent ce qu'il y a de plus compliqué…" Le tout en ne cessant jamais d'innover et de se renouveler "pour démontrer un savoir-faire". Résultat : en marge du fameux tartare de La Cigale ou autre plateau de fruits de mer, Yannick Curty a su s'ouvrir à "d'autres techniques de cuisson". Grâce à l'acquisition d'un nouveau matériel, la brigade maîtrise désormais la cuisson basse température et propose, par exemple, un carré de veau rôti entier avec ses légumes de saison.
"Être ouvert à tous : l'esprit brasserie"
Ouverte 7 jours sur 7 et 365 jours par an, La Cigale accueille aussi bien des hommes d'affaires, des étudiants,dles retraités, des touristes… "Être ouvert à tous : c'est ça aussi l'esprit brasserie", souligne Yannick Curty. Avec le recul, il reconnaît que ce qui l'a motivé lorsqu'il a intégré le secteur de la restauration, en reprenant La Cigale, "ce sont les métiers de service et l'importance du facteur humain". Aux jeunes qui rêvent de montrer une affaire ou en reprendre une, il dit : "Osez ! Foncez ! Allez au bout de vos idées. Car il y a de la place pour tous."
#Nantes# #LaCigale#
Publié par Anne EVEILLARD
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samedi 17 mars 2018