Depuis deux ans,
les dotations Jeunes Talents de Gault&Millau donnent un
coup de pouce aux chefs qui s'installent. "Pour les banquiers, les chefs
sont de mauvais risques",
explique Côme de Cherisey, directeur du guide gastronomique. "Lorsqu'ils
ajoutent à leur dossier la lettre annonçant l'obtention de la dotation, les
cuisiniers augmentent sensiblement leurs chances d'être pris au sérieux."
Trois projets situés dans le département des Bouches-du-Rhône ont été épaulés, dont deux en cours de création : Julien Diaz, marseillais d'origine corse, s'associe avec le sommelier Guillaume Bonneaud pour un restaurant de centre-ville à Marseille. "J'ouvre chez moi, à domicile, plaisante le chef. Gault&Millau nous permet de nous lancer." De son côté, Nicolas Bottero a quitté Grenoble pour s'installer dans un lieu proche d'Aix-en-Provence : "La multitude de produits que l'on trouve ici m'a décidé à revenir dans ma région de coeur." À Istres, Sébastien Richard cherchait la perle rare pour reprendre sa maison. Il l'a trouvée avec Gaëlle et Sylvain Devaux, un jeune couple qui compte bien s'installer durablement pour faire vivre l'un des restaurants incontournables de ce secteur. "C'est une aide importante pour continuer la belle aventure de La Table de Sébastien", ont-ils confié.
Nouveau projet pour Alexandre Mazzia
Les chefs ayant bénéficié de la dotation en Provence depuis deux ans (Yoann Palmero à Fontvieille, Benjamin Collombat à Draguignan, Mathias Pérès à Salon-de-Provence), ont pu témoigner d'une part des retombées presse qui accompagnent cette mise en lumière, mais également de l'encouragement que cela représente : "C'est une grande fierté, mais avant tout un soutien moral essentiel", affirme Mickael Féval, qui a ouvert son restaurant avec son épouse, Olivia, en octobre dans le centre d'Aix-en-Provence.
En clôture de l'événement, Jean-Laurent Mazzia a annoncé la future création avec son frère, Alexandre Mazzia, (premier chef ayant reçu la dotation il y a deux ans et dont le succès ne s'est pas démenti), d'une table conviviale à Aix-en-Provence ayant pour ambition de "centrifuger la brasserie, la rôtisserie et le bar à tapas, tout en restant fidèle à l'esprit d'Alexandre". Pas d'inquiétude, le chef reste bien présent rue Rocca à Marseille (VIIIe).
Trois projets situés dans le département des Bouches-du-Rhône ont été épaulés, dont deux en cours de création : Julien Diaz, marseillais d'origine corse, s'associe avec le sommelier Guillaume Bonneaud pour un restaurant de centre-ville à Marseille. "J'ouvre chez moi, à domicile, plaisante le chef. Gault&Millau nous permet de nous lancer." De son côté, Nicolas Bottero a quitté Grenoble pour s'installer dans un lieu proche d'Aix-en-Provence : "La multitude de produits que l'on trouve ici m'a décidé à revenir dans ma région de coeur." À Istres, Sébastien Richard cherchait la perle rare pour reprendre sa maison. Il l'a trouvée avec Gaëlle et Sylvain Devaux, un jeune couple qui compte bien s'installer durablement pour faire vivre l'un des restaurants incontournables de ce secteur. "C'est une aide importante pour continuer la belle aventure de La Table de Sébastien", ont-ils confié.
Nouveau projet pour Alexandre Mazzia
Les chefs ayant bénéficié de la dotation en Provence depuis deux ans (Yoann Palmero à Fontvieille, Benjamin Collombat à Draguignan, Mathias Pérès à Salon-de-Provence), ont pu témoigner d'une part des retombées presse qui accompagnent cette mise en lumière, mais également de l'encouragement que cela représente : "C'est une grande fierté, mais avant tout un soutien moral essentiel", affirme Mickael Féval, qui a ouvert son restaurant avec son épouse, Olivia, en octobre dans le centre d'Aix-en-Provence.
En clôture de l'événement, Jean-Laurent Mazzia a annoncé la future création avec son frère, Alexandre Mazzia, (premier chef ayant reçu la dotation il y a deux ans et dont le succès ne s'est pas démenti), d'une table conviviale à Aix-en-Provence ayant pour ambition de "centrifuger la brasserie, la rôtisserie et le bar à tapas, tout en restant fidèle à l'esprit d'Alexandre". Pas d'inquiétude, le chef reste bien présent rue Rocca à Marseille (VIIIe).
Publié par Anne GARABEDIAN
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