« L’urgence de la situation économique de nos entreprises nécessite une mobilisation massive et générale de la part des pouvoirs publics mais également de tous les acteurs du monde économique comme le secteur bancaire, les bailleurs et les assurances. En ce qui concerne les assurances, nous déplorons en effet qu’elles soient les grandes absentes du grand mouvement de solidarité qui se met en place partout pour les entreprises et les emplois menacés par l’ampleur des conséquences économiques de la crise sanitaire sans précédent que nous traversons » dénonce l’organisation professionnelle. D’après les remontées du terrain, les professionnels n’obtiennent aucun retour de leur part. Afin de les faire réagir et de pouvoir débloquer une indemnisation des compagnies d’assurance pour les effets ‘non assurables’ comme le prévoit le code des assurances pour les catastrophes naturelles, la CPME a réclamé la reconnaissance par les pouvoirs publics d’un état de catastrophe sanitaire, qui permettrait d’agir notamment sur la perte d’exploitation. L’Umih réclame également cette mesure. « L’attitude des assurances dans cette crise nous interroge beaucoup. Où sont-elles ? Pas auprès de leurs assurés ! A situation exceptionnelle, efforts exceptionnels de tous pour tous. Ainsi, nous demandons aux assureurs de participer à la solidarité nationale aux cotés de tous les acteurs économiques de ce pays en couvrant plus largement les pertes historiques de leurs assurés » regrette Roland Héguy, président confédéral de l’Umih.

jeudi 19 mars 2020

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