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Montpellier en zone d'alerte maximale : fermer les bars ne résoudra pas le problème s'insurge Jacques Mestre

Vie professionnelle - mardi 13 octobre 2020 10:28
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A Montpellier, il est interdit désormais interdit de servir une boisson en dehors d'un repas.
© GettyImages
A Montpellier, il est interdit désormais interdit de servir une boisson en dehors d'un repas.

La métropole de Montpellier et 7 communes attenantes : Montarnaud, Mauguio, Palavas les Flots, Teyran, Saint Aunes, Saint Clément de Rivière et de Saint Gély du Fesc sont passées depuis ce mardi  13 octobre en zone d’Alerte maximale. « Montpellier accueille 70 000 étudiants. Fermer les bars aujourd’hui est absurde et ne résoudra pas le problème car les jeunes vont se retrouver ailleurs et sans limites cette fois. Ce sont des lieux nécessaires à la vie sociale : on y va par exemple entre deux rendez-vous. Ce sont aussi des lieux de vie sécurisant quand il fait nuit. En les fermant, c’est la vie sociale qui s’arrête. Et une partie de l'activité de la chaîne de distribution et de production que l'on détruit » déplore le président de l’Umih 34, Jacques Mestre, qui est relation régulière avec le préfet. « Ce dernier ne fait qu’appliquer les ordres du Gouvernement, il n’a pas le choix » constate-t-il. Désormais et pour deux semaines minimum, seule la restauration à table, fast-food compris, est ouverte. L’horaire de fermeture est fixée à 24 heures, mais avec l’accueil du dernier client à 22h. « Concernant les établissements type brasserie, l'activité de débit de boissons est interdite, seule l'activité de restauration peut être maintenue. Le service de boissons ne pourra s'opérer qu'en accompagnement d'un repas ou de la consommation de nourriture. Pour les brasseries proposant habituellement un petit-déjeuner type continental, ces établissements peuvent toujours proposer cette formule, mais ne peuvent plus servir de boissons par exemple café, thé, soda, en dehors du petit déjeuner continental. Les établissements ayant l'habitude d'assurer des services continus, peuvent continuer à la faire dans la mesure où les boissons constituent un accessoire à la nourriture ». Les bars d’hôtels sont aussi fermés. « C’est une catastrophe pour bon nombre de professionnels, je ne vois pas comment ils vont pouvoir tenir. Le PGE est une dette qu’il sera impossible de rembourser dans les délais. Vous avez aussi toutes les charges courantes qui continuent de s’accumuler dont on ne parle pas comme la location du TPE bancaire, les abonnements de téléphone, d’alarme… » ajoute le dirigeant syndical qui doit prochainement rencontrer le Secrétaire d’Etat en charge du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, lors d'un déplacement annoncé dans la région.

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Sylvie Soubes
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