La profession lance le collectif "Restons Ouverts"

Publié le 28 septembre 2020 à 18:09

C'est devant les Invalides, à quelques enjambées du ministère de la Santé, que les professionnels ont appelé dimanche après-midi à une réunion pacifique pour contester les annonces de fermeture totale des cafés et des restaurants à Marseille, Aix et en Guadeloupe, et les restrictions d'horaires des bars dans un certain nombre de villes, donnant le départ d'un nouveau collectif intitulé 'Restons Ouverts' sur les réseaux sociaux. « Nous n’appelons pas à une insurrection, mais à un dialogue adapté. Les charges fixes continuent de tomber et le PGE est une dette inscrite dans nos bilans. Les bars et les restaurants sont entre – 40 et - 60% de leur chiffre d’affaires. Nous dire de fermer à nouveau, c’est condamner nos entreprises et les emplois qui vont avec » s’élève le restaurateur Stéphane Manigold. Un sentiment largement partagé par Laurent Fréchet, président des restaurateurs du GNI. « Le Gouvernement va à l’encontre de tout le travail que nous avons effectué avec les différents ministères en matière de protocole sanitaire. Les dispositions annoncées vont simplement déplacer les comportements, sans apporter de solution réelle. Les jeunes vont faire la fête en s’entassant à 25 dans un studio de 15m2… Ces mesures aujourd’hui vont être contre-productives ». Alain Fontaine, président de l’Association Française des Maîtres Restaurateurs (AFMR), a lui aussi choisi de manifester. « Je suis venue avec ma femme et mes enfants, pour montrer que nous sommes dans une démarche pacifique. Il ne s’agit pas de tout casser mais d’être entendu. Nous sommes solidaires de tous les établissements qui doivent fermer alors que les factures d’électricité, de téléphone, les loyers continuent de tomber. Les restaurateurs sont les ambassadeurs des gestes barrières et ne doivent pas être la variable d’ajustement d’une politique gouvernementale qui a dû mal à être se montrer cohérente ». Pascal Mousset, président du GNI IDF, dénonce également des mesures « iniques et inadaptées ». Pour ce dirigeant syndical, les restrictions d’activité ne reflètent pas la réalité.  « On laisse sous-entendre que c’est chez nous que le virus se répand davantage alors que la plupart des clusters identifiés n’ont rien à voir. » David Zenouda, représentant la branche nuit de l’Umih et qui est aussi à l’origine du collectif, déplore le manque de confiance des autorités envers la profession. « Ce collectif devrait rapidement se constituer en association » indique-t-il. Parmi les manifestants encore, des membres du SNEG, des buralistes ou encore des consommateurs, venus tout simplement partager l'incompréhension et la détresse des professionnels.

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Publié par Sylvie SOUBES



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