Où réussir l'ouverture d'une affaire en 2023 ?

Climatique, sanitaire, géopolitique, sociale... Les crises n'ont pas épargné la restauration et l'hôtellerie ces dernières années. Sur ce postulat, existera-t-il en 2023 une oasis préservée de ces dangers avec une réserve de clientèle suffisante pour lancer une activité dans les CHR ? Si tous les spécialistes interrogés se rejoignent sur un même et unique pays, des divergences existent sur la destination précise.

Publié le 02 novembre 2022 à 15:20

En 2023, le pays où ouvrir une affaire est la France. Sans hésitation. Depuis 2019, le rattrapage d’activité est exceptionnel et concerne tout le territoire en dehors de quelques quartiers difficiles”, clame Bernard Boutboul, du cabinet Gira. Tout le territoire ? Pas certain pour Eve-Marie Zizza-Lalu, la directrice de la rédaction de Régal : “La France, oui, avec le renoncement durable aux voyages en avion. Mais je verrais plus spécifiquement le nord de la Bretagne, avec un climat moins exposé à la canicule et un rattrapage avec le sud de cette région, qui est déjà très encombré.  Le restaurateur Stéphane Manigold et l’hôtelier Philippe Monnin, fondateur du groupe Millésime, sont très positifs sur la destination France sans pour autant qu’un lieu se démarque : “C’est le projet qui compte, pas l’endroit. Regardez Gilles Goujon, son affaire fonctionne alors qu’il est dans un village d’une centaine d’habitants !”

En 2023, il y aura toujours des lieux de destination comme chez Michel Guérard mais une autre tendance s’affirme : celle du nomadisme. Les restaurants éphémères correspondent à l’aspiration des jeunes. Ils ont la capacité de se repositionner sur d’autres régions du territoire en cas de sinistres et surtout d’offrir d’autres terroirs. En outre, ils s’installent pour des durées assez longues de six mois à un an”, analyse Côme de Chérisey, ancien directeur du Gault&Millau, actuellement très investi dans la FoodTech.

 

Des opportunités à Marseille et sur l'arc atlantique

Le nomadisme certes, pour autant je crois beaucoup à l’enracinement avec une affaire principale qui se déclinera ensuite en épicerie, bar à vins… Je vois beaucoup d’opportunités sur l’arc atlantique mais aussi à Marseille. La France reste un premier choix. Je reviens du Danemark. Les restaurateurs, comme ailleurs, n’ont pas été autant protégés que chez nous”, envisage Anne-Claire Paré, du cabinet Bento. “Marseille reste en sous-offre de restauration au regard de sa population. De belles affaires sont à reprendre en périphérie et pas uniquement sur la bande côtière”, confirme Ezéchiel Zérah, journaliste gastronomique. “Paris est inévitable en raison de l’arrivée des Jeux olympiques. À plus long terme, je parierai sur la fraîcheur de la région atlantique, du côté de Royan, ou au Nord, vers la baie de Somme, où des départs à la retraite promettent de belles reprises. Et si c’était pour un projet de vie, je reprendrais, mais uniquement avec le soutien de la commune, un bistrot de pays”, détaille Alain Fontaine, réélu début octobre à la tête de l'Association française des Maîtres restaurateurs (AFMR).

Louiza Hacene, de la solution globale Malou, se veut plus précise : “En banlieue chic de Paris, il existe de belles opportunités à la faveur du télétravail et de la présence de nombreux cadres. La concurrence y est faible. Les centres-villes de Lille, Marseille, Lyon ou Bordeaux sont aussi des destinations prometteuses en 2023 !”

 

#StéphaneManigold# #Gira# Bernard Boutboul #CômeDeChérisey# AFMR #EzéchielZérah#


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Publié par Francois PONT



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