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#Grèves : pour le GNI, l'hôtellerie et la restauration a perdu près de 740 millions d'euros de chiffre d'affaires

Vie professionnelle - lundi 6 janvier 2020 09:50
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Les organisations professionnelles des secteurs impactés par les grèves ont été reçues vendredi 3 janvier à Bercy par Bruno le Maire. Le GNI fait le point.



Didier Chenet, président du GNI.
Didier Chenet, président du GNI.

« Le secteur des hôtels, cafés, restaurants est en pleine crise. Une crise majeure. Nos professionnels s’estiment victimes de la politique du gouvernement, ils se considèrent sacrifiés »  s'insurge Didier Chenet, président du Groupement national des indépendants (GNI). Selon les chiffres de l’organisation patronale, à Paris, la baisse d’activité dans l’hôtellerie atteint 30% et plus de 50% dans la restauration « avec des établissements particulièrement impactés comme ceux situés à proximité des gares ou dans des lieux d’affaires ou les salariés ne peuvent pas se rendre ». L’hôtellerie parisienne a perdu ainsi 120 millions d’euros de chiffre d’affaires et la restauration près de 300 millions. En région, l’hôtellerie accuse une perte d’activité de l’ordre de 10% et la restauration entre 10 et 25%.  Pour le GNI, le manque à gagner depuis le 5 décembre s’élève à près de 740 millions d’euros et « il n’est absolument pas récupérable et lourd de conséquences : la comparaison opérée est réalisée sur la base de chiffres 2018 déjà mauvais du fait du mouvement des gilets jaunes et décembre est un mois qui vaut 20% du CA annuel, qui permet de constituer un peu de trésorerie. Aujourd’hui les trésoreries de nombre d’établissements sont exsangues. Ils ne peuvent pas payer les salaires et encore moins la prime Macron défiscalisée créée à la suite des manifestations des gilets jaunes ».

Plaidoyer pour la suspension de la taxe de 10 euros sur les CDDU

Alors que le report des échéances des charges sociales et fiscales sans pénalité de retard est prévu par Bercy, l’organisation patronale a demandé au ministère de l’Economie « une intervention du Ministre afin de permettre aux communes qui le souhaitent d’exonérer du paiement de la Taxe de Séjour les hôtels impactés par les grèves, la suspension immédiate de la taxe Pénicaud de 10€ sur tous les contrats à durée déterminée d’usage et la création d’un fonds de secours au bénéficie des établissements les plus durement touchés et dont la survie est en cause ». Et fait état des réponses obtenues : « le ministre de l’Economie et des Finances a indiqué qu’aucun commerçant, aucun prestataire de service, aucun artisan ne sera contraint de mettre la clé sous la porte du fait des grèves. Il a indiqué vouloir intervenir auprès des banques afin qu’elles accordent aux entreprises touchées par les grèves des facilités de trésorerie. Il a promis des mesures de dégrèvement des charges sociales et fiscales (c’est-à-dire d’exonération) pour les entreprises dont la survie serait menacée. Enfin Bruno le Maire s’est engagé à plaider auprès du gouvernement pour une suspension d’urgence de la nouvelle taxe Pénicaud de 10€ sur tous les contrats d’usage en vigueur au sein du secteur depuis le 1er janvier 2020. »

#Greve #GNI #Bercy #BrunoLeMaire

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