×

L'Hôtellerie Restauration et ses partenaires utilisent des «cookies» pour assurer le bon fonctionnement et la sécurité du site, améliorer votre expérience, personnaliser des contenus et publicités en fonction de votre navigation et de votre profil, réaliser des statistiques et mesures d'audiences afin d’évaluer la performance des contenus et publicités, et partager des contenus sur les réseaux sociaux.

Certains de ces cookies sont soumis à votre consentement. Vous pouvez exprimer votre choix de manière globale, ou paramétrer vos préférences par finalité de cookies. Vous pouvez modifier ces choix à tout moment par le lien en bas page.

Accédez à notre politique cookies en cliquant ici




Actualités
Accueil > Actualités > Vie professionnelle

#Grèves : le GNI demande une aide de l'état pour les surcoûts de frais de déplacement

Vie professionnelle - vendredi 17 janvier 2020 10:47
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés


Les grèves de transports ont occasionné des frais supplémentaires de déplacement pour les entreprises CHR, dont la trésorerie est au plus bas.
Les grèves de transports ont occasionné des frais supplémentaires de déplacement pour les entreprises CHR, dont la trésorerie est au plus bas.

Le bilan des grèves entamées le 5 décembre continue de s’alourdir pour l’hôtellerie et la restauration constate le Groupement national des indépendants (GNI) qui vient de mettre à jour ses chiffres. Selon lui, après plus de 40 jours de grèves, l’hôtellerie parisienne accuse une perte de 130 millions d’euros de chiffre d’affaires et la restauration 350 millions, soit une perte totale pour le secteur de 480 millions. En province, l’hôtellerie enregistre une perte d’activité de l’ordre de 10% et la restauration de 10 à 25%. « Ces chiffres sont déjà, pour l’essentiel, consolidés et confirmés par notre Observatoire GNI I+C qui fait état au quatrième trimestre 2019 d’une chute de chiffre d’affaire sde 12 % en Ile-de-France et de 4,5 % sur l’ensemble du territoire dans la restauration et de 3 % dans les hôtels. Une baisse considérable quand on sait qu’elle correspond à ‘seulement’ 26 jours de grève sur l’ensemble du trimestre » indique l’organisation professionnelle. « Le secteur des hôtels, cafés, restaurants est en pleine crise. Nous ne voyons aucune amélioration. Nos professionnels s’estiment lâchés et sacrifiés » déplore Didier Chenet, président du GNI. « Et ce sentiment est encore plus exacerbé chez ceux de nos professionnels qui ne sont pas encore indemnisés des suites des manifestations des gilets jaunes. Ils sont des milliers. Je demande à l’Etat de faire son travail et d’instruire de toute urgence ces dossiers ! Les trésoreries de nombre d’établissements sont exsangues. Ils ne peuvent pas payer les salaires » ajoute le dirigeant syndical qui réclame désormais une prise en charge financière des frais de transports :  « au niveau national, puisque le gouvernement doit porter sa part de responsabilité, l’aide de l’Etat doit consister, outre les délais de paiement des charges sociales et des taxes, dans le remboursement de la taxe transport payée par les employeurs et le remboursement, sur justificatifs, de l’ensemble des frais de taxis et autres solutions de déplacement collaboratives et alternatives payantes supporter par les entreprises. Au niveau Régional, nous demandons le remboursement aux salariés et aux entreprises à concurrence de leur participation au paiement des abonnements aux transports en commun comme le Pass Navigo. Au niveau des communes les plus impactées, à l’instar de la capitale, nous demandons le remboursement des taxes liés à l’occupation des terrasses ainsi que de la remise de la taxe de séjour. Enfin, à la SNCF, nous demandons le remboursement des abonnements parts salariés et employeurs pour les mois en cause. Nos entreprises et nos salariés ne peuvent pas continuer de payer pour des services qui ne leur sont pas rendus ».

#Greve #GNI 

Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Gestion en fiches pratiques
par Jean-Philippe Barret et Eric Le Bouvier
Services