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À Limoges, la malbouffe en question

Vie professionnelle - vendredi 24 janvier 2020 10:59
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Limoges (87) Le classement discutable de la cite porcelainière par le site Question2santé, qui la qualifie de "deuxième pire ville de France" en matière de mal manger, agace les professionnels locaux.



“Nous sommes sur une terre de passion et de savoir-faire, sur laquelle les restaurateurs travaillent les produits de qualité, issus de leur terroir. Nous sommes aussi une cité universitaire, avec des jeunes qui fréquentent certes les fast-foods, mais il est stupide de nous montrer du doigt et de détériorer notre image de cette manière.

Alain Guillout, président de l’Umih 87, ne décolère pas après la publication par le site www.Question2santé.com du classement des villes où règne la malbouffe. Limoges y occupe la deuxième place cette année, payant ainsi le prix de la prolifération d’enseignes de restauration rapide. Ce classement est établi en calculant le nombre d’enseignes de snacking pour 1 000 habitants dans 32 villes de plus de 100 000 habitants, mais sans tenir compte des qualités des nombreux chefs de restauration traditionnelle qui y exercent leur métier.

La cité porcelainière compte 25 établissements du genre pour ses 132 660 résidents, McDonalds en tête, avec cinq points de vente. Les autres enseignes sont également présentes : Quick (2), KFC (2), Subway (3), Burger King (1). Deux nouvelles marques se sont implantées en 2019 : O’Tacos et Domino’s Pizza.

 

 “Beaucoup de vrais restaurants de qualité”

Le site Question2Santé.com - qui se désigne comme le magazine du bien-être -  désigne Limoges comme étant “la deuxième pire ville de France”. Un qualificatif qui stigmatise la ville, critiqué jusque chez McDonald. Le manager de l’un des sites limougeauds de l’enseigne souligne: “En dehors de l’aspect négatif immérité pour la ville, ce commentaire nous porte également préjudice. Nous proposons une cuisine différente, certes rapide à consommer, appréciée par les jeunes, mais ce n’est pas de la malbouffe. Nous travaillons des viandes du Limousin, du pain local, et nous nous servons chez des fournisseurs d’ici. La qualité de nos produits ne peut être mise en cause, pas plus que notre sens de l’accueil, ou le professionnalisme de notre personnel.”

Didier Palard, chef-propriétaire du Cheverny et détenteur du label de Maître restaurateur, analyse le phénomène : “Les fast-foods renvoient à une manière de s’alimenter impliquée par des contraintes de temps. Bien entendu, on peut déplorer qu’ils soient si nombreux à Limoges, mais en face, nous avons beaucoup de vrais restaurants de qualité, les bistrots sont en hausse, les tables remarquables aussi. Ils prouvent qu’il y a certainement pire que Limoges en matière de mal manger. Et puis ont peut avaler un hamburger un jour, et un plat gastronomique le lendemain, ce n’est pas une tare.”

 

#AlainGuillout #DidierPalard #snacking #malbouffe


Jean-Pierre Gourvest
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