Bonus-malus : malgré la publication du décret, le GNI refuse de baisser les bras
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Le décret instaurant le principe du bonus-malus dans le cadre de l'assurance chômage vient d'être publié. Le GNI appelle le Gouvernement à ne pas mettre en oeuvre le deuxième volet de la réforme qui prévoit une taxe sur les CDDU.

Le décret organisant le principe d’un bonus-malus sur les contributions des entreprises à l’assurance chômage dans 7 secteurs d’activité dont celui de la restauration et de l’hébergement, vient d’être publié le 28 juillet 2019 au Journal officiel. Le Groupement national des indépendants s’élève une nouvelle fois contre le principe du bonus-malus qui va notamment peser sur les traiteurs organisateurs de réception. « Compte tenu des variations d’activité subies et imprévisibles que connaissent nos entreprises ou encore des variations saisonnières auxquelles elles font face, nos professionnels n’ont pas d’autres solutions sécurisées mises à leur disposition que de recourir en masse à des salariés extras sous CDDU ou à des contrats saisonniers. Le coût de cette mesure risque pour eux d’atteindre son maximum d’un point d’augmentation. De quoi être très inquiet au regard des marges de nos professionnels. Cette augmentation peut s’avérer fatale pour nos entreprises. Nous pensons en particulier aux Traiteurs organisateurs de réceptions (TOR) ou à nos nombreuses entreprises saisonnières sur le littoral, en montagne ou ailleurs », expliquent Eric Pantalacci, président de la commission saisonnalité du GNI et Aziz Bentaleb, président de la branche des TOR. Malgré la sortie du texte, le président du GNI, Didier Chenet, refuse de baisser les bras. « La publication de ce décret est une première étape de la réforme, nous sommes prêts à faire notre part du travail en trouvant de nouvelles formes d’organisation du travail, moins précaires pour nos salariés. Mais le gouvernement doit nous donner le temps de négocier ces solutions avec les partenaires sociaux. Aussi, je lui demande instamment de ne pas mettre en œuvre le second volet de cette mesure que serait la taxe forfaitaire de 10 € sur chaque CDDU. Cette taxe [qui devrait entrée en vigueur le 1er janvier 2020] serait une catastrophe pour nos entreprises » a-t-il déclaré.
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