×

L'Hôtellerie Restauration et ses partenaires utilisent des «cookies» pour assurer le bon fonctionnement et la sécurité du site, améliorer votre expérience, personnaliser des contenus et publicités en fonction de votre navigation et de votre profil, réaliser des statistiques et mesures d'audiences afin d’évaluer la performance des contenus et publicités, et partager des contenus sur les réseaux sociaux.

Certains de ces cookies sont soumis à votre consentement. Vous pouvez exprimer votre choix de manière globale, ou paramétrer vos préférences par finalité de cookies. Vous pouvez modifier ces choix à tout moment par le lien en bas page.

Accédez à notre politique cookies en cliquant ici




Actualités
Accueil > Actualités > Vie professionnelle

Manifestation du 1er mai : l'arrêté de fermeture des établissements sur le parcours tombe trop tard

Vie professionnelle - mardi 30 avril 2019 16:00
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés

75 - Paris Tous les commerces, débits de boissons, restaurants, situés sur le passage de la manifestation du 1er mai vont devoir fermer et prendre des précautions. Des mesures annoncées trop tard et sans concertation déplore le président des restaurateurs de l'Umih Ile-de-France.



De nombreux restaurants sont implantés autour de la place du 18 Juin 1940. Pour l'Umih Paris Ile-de-France la demande de fermeture n'a pas été préparée pour être exécutée.
De nombreux restaurants sont implantés autour de la place du 18 Juin 1940. Pour l'Umih Paris Ile-de-France la demande de fermeture n'a pas été préparée pour être exécutée.

L’arrêté préfectoral (2019-00410) concernant les mesures applicables sur le parcours a été signé le 26 avril mais il a été transmis aux professionnels concernés seulement hier, soit 48 heures seulement avant l’exécution du dispositif, regrette Nicolas El Hakim, président des restaurateurs de l’Umih Ile-de-France qui déplore à la fois le manque de concertation en amont et ce que le texte implique. L’arrêté « nous oblige à fermer nos établissements sans aucune consultation, alors que nous sommes régulièrement ouverts le 1er mai. Si nous restons ouverts, la police pourra nous verbaliser et les assurances vont refuser de nous indemniser en cas de dégradation. »  Le professionnel s’insurge contre le manque d’information préalable. « Les brigades en salle et en cuisine, qui sont traditionnellement présentes, seront payer double car on ne les a pas prévenu 7 jours à l’avance, lors de la remise du planning. Les répercussions sur le chiffre d’affaires et la trésorerie vont être dévastatrices après plus de 23 samedis de manifestations. » L’activité perdue ne se rattrapera pas. « Peu de commerces vont pouvoir se relever réellement des baisses de fréquentations subies. Le lissage sur la semaine ne suffit pas à résorber le manque à gagner ». Pour lui, c’est un coup dur supplémentaire qui s’abat sur le commerce de proximité. « Selon la CFDT, ajoute-t-il, tous les syndicats ont donné des directives claires lors de l’organisation de la manifestation pour éviter et dénoncer les moindres méfaits de manifestants incontrôlables.  Cette volonté de bien faire est réelle. En revanche, je n’arrive pas à admettre que ces dispositions soient prises dans des délais aussi courts, compte tenu de tout ce que nous vivons depuis plusieurs mois. Comment voulez-vous qu’un petit indépendant puisse protéger au dernier moment sa devanture. Personnellement, en tant que restaurateur et représentant du secteur, je reste abasourdi de devoir dire à nos professionnels de fermer car nos institutions sont incapables de leur garantir une protection décente. »

#Manifestation #1erMai #GiletsJaunes #Degradation #Assurance #NicolasElHakim #UmihIleDeFrance #Restaurateurs


Sylvie Soubes
Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Spa : check-list pour ouvrir
par Perrine Edelman
Services