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MonCafé2.0 : un appel à projets pour réinventer les CHR en zones rurales

Vie professionnelle - jeudi 21 juin 2018 14:00
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75 - Paris Jean-François Cesarini vient de remettre un rapport d'information sur la décentralisation en faveur des territoires. Le député du Vaucluse, qui a été le premier à se saisir du label French Tech à l'échelon d'un territoire, lance avec France Boissons et la Fruitière Numérique, un appel à projets baptisé MonCafé2.0 sur la diversification des CHR.



De g à d : Joël Raymond, maire de Lourmarin, Pauline Metton de La Fruitière Numérique, Jean-François Cesarini et Loïc Latour.
De g à d : Joël Raymond, maire de Lourmarin, Pauline Metton de La Fruitière Numérique, Jean-François Cesarini et Loïc Latour.

Combattre l'inégalité des territoires est l'un des grands enjeux du XXIème siècle, estime Jean-François Cesarini, qui vient de remettre au Gouvernement un rapport d'information sur la décentralisation, coécrit avec le député du Val-d'Oise, Guillaume Vuilletet. Pour le député du Vaucluse, deux paramètres nouveaux entrent en jeu. D'abord « le numérique, qui porte en lui la déconcentration de l'économie du travail ». Ensuite « la décentralisation doit être pensée à partir des capitales régionales et non de Paris ». Sa réflexion la conduit à s'intéresser au programme Service en tête Territoires, lancé par France Boissons au salon des Maires 2017. Une solution permettant d'accompagner la création comme le développement d'établissements ruraux aux caractéristiques spécifiques et qui s'adresse aux petites communes ou groupements de petites communes. « Les cafés sont essentiels pour l'emploi, l'attractivité et l'animation des villes et des villages, et doivent être 'pro-activement' préservés. L'offre Service en Tête Territoires est un engagement citoyen » explique Loïc Latour, président de France Boissons et de l'association Service en Tête, qui constate par ailleurs que : « les entreprises gagnantes aujourd'hui sont celles qui réussissent à marier l'humain et le digital ». Jean-François Cesarini a décidé de réunir les compétences de Service en Tête Territoires à celles de la Fruitière Numérique, un tiers-lieu créé en 2012 par la mairie de Lourmarin, espace de co-working et culturel, mélangeant plusieurs activités dont le 'lab de fabrication numérique' auquel font désormais appels de grands noms de l'industrie, pour la mise en oeuvre du projet baptisé MonCafé2.0. « C'est un appel à projets qui s'adresse aux communes et groupements de communes, indique Franck Fléchard, directeur de la communication de France Boissons, qui s'inscrit dans la diversification des CHR. Il s'agit ici de marier CHR et numérique ». Jean-François Cesarini précise : « ce sont les communes qui vont identifier des concepts qui doivent profiter aux habitants de la commune. L'idée est de puiser dans l'innovation, dans la transgression entre CHR et tiers-lieu, pour donner naissances à de nouvelles formes d'établissements, des lieux connectés qui serviront aussi à réduire la fracture numérique au sein des populations». Mais attention, si les dossiers seront retenus pour leur originalité, ils le seront aussi pour leur viabilité. Pour durer et devenir un atout local, un « projet doit être économiquement viable, ajoute Loïc Latour. On ne fait pas fortune dans un café mais l'exploitant doit pouvoir en vivre correctement ». L'Association des Maires Ruraux de France, l'Associations des Petites Villes de France et la plateforme de promotion des territoires, E-territoire, sont également partenaires de MonCafé2.0.

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Sylvie Soubes
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