L'Umih fait ses propositions pour les législatives dans les Pyrénées-Orientales
Vie professionnelle - jeudi 11 mai 2017 17:19
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Perpignan (66) C'est dans le fief d'Hervé Montoyo que l'Umih a donné le départ de sa campagne pour les législatives.

Dès le 9 mai, l'Umih 66 a invité les candidats aux élections législatives à une rencontre à Perpignan, autour de leur projet pour "libérer les forces des entreprises" du secteur CHRD. Le syndicat, avec ses 70 ans d'existence, a toujours été proactif : "premier département à avoir gagné contre le paracommercialisme, les avis sur internet, et à avoir mené des actions contre les chambres d'hôte", précisent Hervé Montoyo, président de l'Umih 66, et François Galabert, son vice-président.
Aujourd'hui, le syndicat est le premier à présenter ses
propositions résultant de trois rencontres avec des responsables de bars, de restaurants
et d'hôtels des Pyrénées-Orientales. "Les problématiques ici sont les mêmes qu'au
niveau national", souligne Hervé Montoyo. Au niveau national, toutes les antennes départementales de l'Umih sont invitées à frapper à la porte des candidats pour leur présenter leurs propositions.
Un ministre et des mesures
"Nous demandons un ministre du Tourisme, qui soit un interlocuteur à part entière, à la mesure du l'importance de notre secteur." Le président de l'Umih 66 insiste sur le besoin de stabilité fiscale, administrative et réglementaire. "Les professionnels n'en peuvent plus de remplir des cahiers des charges, des rapports, des normes, de faire face à des changements de réglementation."
Le président de l'Umih 66 pointe l'action à mener contre la paracommercialisation et l'économie grise, affectant aujourd'hui les hôtels et demain la restauration. Dans les Pyrénées-Orientales, on est face à la "désertification d'hôtel", par exemple à Font-Romeu, alors que le nombre de chambres d'hôtes explose, comme lors du festival Visa pour l'Image à Perpignan.
Les hôtels doivent répondre à de nombreuses normes et contraintes, nationales et européennes, alors que gîtes et chambres d'hôte n'ont aucune obligation légale. Face à cela, l'Umih 66 propose de mettre en place un permis de loger avec des formations obligatoires en matière d'hygiène, de sécurité et de vente d'alcool.
Hervé Montoyo souligne également le besoin d'échanges apaisés et de considération pour "ces patrons qui travaillent comme les salariés et prennent des risques". Parmi les propositions : faire évoluer le RSI (plutôt que de le supprimer), exonérer de charges les deux premiers salariés qualifiés en CDI (plutôt que les bas salaires), améliorer les relations avec les banques, assouplir les contrats (créer un contrat allant jusqu'à sept jours, à mi-chemin entre l'extra et le saisonnier), être associé aux décisions locales sur le tourisme, harmoniser les droits des terrasses, supprimer les contrôles de piscines… L'intégralité des 19 propositions est consultable sur le site de l'Umih 66.
Un ministre et des mesures
"Nous demandons un ministre du Tourisme, qui soit un interlocuteur à part entière, à la mesure du l'importance de notre secteur." Le président de l'Umih 66 insiste sur le besoin de stabilité fiscale, administrative et réglementaire. "Les professionnels n'en peuvent plus de remplir des cahiers des charges, des rapports, des normes, de faire face à des changements de réglementation."
Le président de l'Umih 66 pointe l'action à mener contre la paracommercialisation et l'économie grise, affectant aujourd'hui les hôtels et demain la restauration. Dans les Pyrénées-Orientales, on est face à la "désertification d'hôtel", par exemple à Font-Romeu, alors que le nombre de chambres d'hôtes explose, comme lors du festival Visa pour l'Image à Perpignan.
Les hôtels doivent répondre à de nombreuses normes et contraintes, nationales et européennes, alors que gîtes et chambres d'hôte n'ont aucune obligation légale. Face à cela, l'Umih 66 propose de mettre en place un permis de loger avec des formations obligatoires en matière d'hygiène, de sécurité et de vente d'alcool.
Hervé Montoyo souligne également le besoin d'échanges apaisés et de considération pour "ces patrons qui travaillent comme les salariés et prennent des risques". Parmi les propositions : faire évoluer le RSI (plutôt que de le supprimer), exonérer de charges les deux premiers salariés qualifiés en CDI (plutôt que les bas salaires), améliorer les relations avec les banques, assouplir les contrats (créer un contrat allant jusqu'à sept jours, à mi-chemin entre l'extra et le saisonnier), être associé aux décisions locales sur le tourisme, harmoniser les droits des terrasses, supprimer les contrôles de piscines… L'intégralité des 19 propositions est consultable sur le site de l'Umih 66.
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