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L'Institut Français du Tourisme et l'Afest (Association Francophone des Experts et Scientifiques du Tourisme) ont organisé
jeudi 2 mars les Primaires du Tourisme 2017. Les représentants du tourisme des
candidats à la Présidentielle (ceux de Benoit Hamon, Emmanuel Macron, Jean-Luc
Mélenchon, Marine Le Pen et François Fillon par ordre d'intervention) étaient
invités à débattre. Plusieurs thèmes avaient été arrêtés : le tourisme
français dans la compétition internationale, la sécurité, l'emploi touristique face
à la numérisation croissante de l'économie, la place des entreprises du
tourisme... Pour Didier Chenet, président du GNI, qui
participait au tour de table, du chemin reste à faire. « Tous ont répondu avec plus ou moins de conviction aux questions
imposées et portant sur la gouvernance, le rôle qu'ils comptaient donner au
tourisme et avec quels moyens, sur le développement de l'emploi touristique, la
place à accorder aux entreprises de tourisme, grandes et surtout petites (la
majorité) dans leur politique d'incitation et de simplification réglementaire,
fiscale, sociale et budgétaire » a-t-il confié peu après. Le chef de file du GNI en a toutefois profiter pour rappeler les
attentes de la profession, insistant sur la nécessité « d'un changement de gouvernance pour faciliter le portage de la
politique du tourisme avec un ministère dépendant directement de Matignon, car cette politique du tourisme nécessite une prise en compte interministérielle de sa gestion. La mise en oeuvre de cette politique nécessite également l'adoption et l'exécution d'un plan quinquennal avec une
vraie vision pour le tourisme ». Didier Chenet a aussi plaider pour « la création d'un commissaire européen
au tourisme et d'un Conseil de l'Union Européenne réunissant au moins une fois
par an les Ministres du Tourisme des états membres ».
Publié par Sylvie SOUBES
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