O2 se donne de l'air

"Seriez-vous prêt à sourire pour un O2 Ziem ?" Sur la plaquette prête à être diffusée, l'invitation préfigure l'esprit de la future adresse qui ouvrira fin juin dans le centre-ville de Périgueux, à 15 mètres de l'O2. "Avec sa terrasse ombragée, ce sera un lieu festif, un bar à vins et cocktails avec une belle offre de tapas", explique Jullian Bernard, 25 ans. Concevoir, créer, foncer... les bases du jeune homme sont solides. Après un bac technologique hôtellerie et le Foundation Degree option arts culinaires, il est passé par de grandes maisons, à Londres et en Suisse, en tant que chef de cuisine.

Cadre hétéroclite

Pour sa première affaire, Jullian Bernard s'est associé au cuisinier Patrice Thomas. Le succès d'O2 a été immédiat : 23 places assises, 50 couverts par jour, 35 € de ticket moyen. Dans un cadre hétéroclite mixant objets chinés et classiques nappes rouges, on savoure des produits issus du marché, du fait maison, jusqu'au pain d'épice servi avec le foie gras. Les plats à l'ardoise subliment le terroir, comme ce Parmentier de canard. Les tapas, 12 € les trois, 22 € les six, sont inédits : croquettes de fromage, beignets de chorizo, omelettes aux cèpes, moules gratinées, etc.

L'offre en vins - une centaine d'étiquettes - vise à faire découvrir de petits producteurs. Des vins que l'on retrouvera bien sûr au O2 Ziem, créé avec Colin Gigaroff et Florent Magnol, anciens - comme Jullian Bernard - de l'école hôtelière du Périgord. Les deux tables, quasi mitoyennes, joueront les synergies.