La franchise et l'asset light au coeur du rendez-vous annuel Deloitte In Extenso
Hôtellerie - mercredi 7 mars 2012 10:54
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Pour Deloitte, l'hôtellerie française aborde 2012 dans un climat anxiogène malgré une bonne année 2011. À l'occasion de son rendez-vous annuel, Deloitte a néanmoins apporté quelques touches d'optimisme.

Arrivée de nouveaux acteurs
L'intervention de Dominique Ozanne, directeur général de Foncière des Murs, a permis de mieux cerner les enjeux de cette évolution. C'est en effet grâce à la politique d'asset light des groupes hôteliers - qui consiste à vendre les murs pour se consacrer à la gestion -, que s'est constitué le fonds de commerce de Foncière des Murs. Le déclencheur a été la vente par Accor de ses murs d'hôtels pour 1 milliard d'euros. Cette opération a été suivie par d'autres du même type, B & B et Louvre Hotels. "Tous nos investissements sont réalisés sur la base du partenariat. C'était un vrai pari car il était osé en période de crise - 2009 - de proposer une rémunération sur loyers variables. Et pourtant, cela a parfaitement fonctionné", souligne Dominique Ozanne. Aujourd'hui Foncière des Murs présente un rendement tournant autour de 8 %. Son directeur général aborde l'année 2012 avec une ambition : poursuivre le désendettement de la Foncière.
Enfin, dans la réflexion globale sur le secteur, la franchise est aussi apparue comme un axe de développement. En effet, si le phénomène est en phase d'accélération en France, il y a bien longtemps que les grands groupes hôteliers dans le monde ont adopté ce mode de développement. Ainsi parmi les huit premiers groupes hôteliers au monde, des groupes comme Choice ou Wyndham sont constitués à 100 % d'hôtels franchisés. Pourtant, en France, ce développement a été plus tardif. Au sein du groupe Accor par exemple, la franchise ne représente (selon les chiffres de Deloitte In Extenso) que 24 %. "En France, précise Olivier Petit (Deloitte) lors de son intervention, il existe un créneau constitué par des indépendants qui 'rénovent' et qui ont besoin d'une marque. Cela représente environ 460 hôtels." Mais au niveau national, le marché potentiel réel, constitué d'indépendants, de réseaux volontaires et d'enseignes, intégrant deux catégories d'hôtels - les hôtels de + 50 chambres dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, et les hôtels de plus de 80 chambres à Paris -, représenterait respectivement 1 505 et 421 établissements.
Les franchisés présents à la table ronde présentaient les avantages de ce modèle. "La présence d'une marque forte rassure les banquiers", relève Sam Thomas (Wilburys Hotels Investment), tandis que Loïc Giroud du (groupe Giroud/Sogepar) précise que "la propriété des murs permet de rassurer les investisseurs et d'assurer son développement".
Évelyne de Bast |
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