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Le Certificat de qualification professionnel (CQP) est né il
y a 25 ans. Il a été créé (et il est délivré) par les branches professionnelles ;
il permet aux salariés d'acquérir une qualification opérationnelle avérée. On a
coutume de dire que c'est un dispositif «
créé par des professionnels pour des professionnels ». S'il n'existe
pas d'équivalence avec les diplômes de l'Education Nationale (le CQP est reconnu
par la convention collective ou l'accord de branche auquel il se rattache), il
est devenu un outil précieux, répondant à l'évolution des besoins et des
attentes, en particulier lorsqu'il s'agit d'intégrer ou valoriser un personnel
non qualifié pour un poste mais en capacité de l'être. Le principe est vertueux car, rappelle George Asseraf, président de la
Commission Nationale de la Certification Professionnelles, il « emporte avec lui la notion d'évaluation de
compétences ». Le CQP parle avant tout 'employabilité'. 'expertise
terrain', mettant au coeur de l'évaluation la capacité à exercer un métier. Bruno Croiset, président du Fafih et Didier Chastrusse, vice-président de l'OPCA, ont présenté ce mardi 5 décembre, dans le
cadre des Rendez-vous du Fafih, la nouvelle mouture d'obtention des CQP. Il en
existe près de 35 dans la branche, avec, parmi les plus récents, les CQP
Croupier (jeux) ou Ecailler. Sa mise en oeuvre est totalement indépendante de la
refonte de la Formation Professionnelle voulue par le Président de la
République, Emmanuel Macron, et dont
les discussions sont en cours. En revanche, elle est devenue nécessaire compte tenu du très grand nombre de candidats (jusqu'à 500 par mois). La phase de test de cette nouvelle procédure d'obtention
est prévue de janvier à juin 2018. Elle doit être effective à partir de
septembre 2018. Ses objectifs : Identifier des blocs communs, identifier
et intégrer des compétences transversales, intégrer des blocs de langue,
permettre le repérage des compétences clés, respecter les spécificités de
chaque branche, renforcer le processus qualité en mettant l'accent sur l'évaluation.
Les deux éléments fondamentaux de la nouvelle procédure
La commission d'évaluation va émettre un avis sur la validation totale ou partielle de la certification. Suivra une validation paritaire constituée d'un binôme entre deux experts : évaluation pédagogique d'un côté, professionnelle de l'autre (avec des experts qui n'auront aucun lien avec le candidat). C'est la fin du livret coché.
Le CQP est déclaré acquis quand le candidat obtient 75% de bonnes réponses sur les items de chaque bloc de compétences constitutif du CQP (aucune compensation entre les blocs n'est possible). Il y aura toutefois une pondération des résultats entre l'évaluation continue (50%) et l'évaluation finale (50%).
Les deux éléments fondamentaux de la nouvelle procédure
La commission d'évaluation va émettre un avis sur la validation totale ou partielle de la certification. Suivra une validation paritaire constituée d'un binôme entre deux experts : évaluation pédagogique d'un côté, professionnelle de l'autre (avec des experts qui n'auront aucun lien avec le candidat). C'est la fin du livret coché.
Le CQP est déclaré acquis quand le candidat obtient 75% de bonnes réponses sur les items de chaque bloc de compétences constitutif du CQP (aucune compensation entre les blocs n'est possible). Il y aura toutefois une pondération des résultats entre l'évaluation continue (50%) et l'évaluation finale (50%).
Publié par Sylvie SOUBES
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