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Ces Français partis à l'étranger : Guilhem Lemaitre, le voyage dans la peau

Emploi - lundi 20 août 2018 15:10
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Ce Francilien d'origine est un boulimique de travail, de voyages et d'aventures. À 32 ans, le globe trotteur a déjà traversé 14 pays et travaillé une année en Nouvelle-Zélande, avant de partir à Londres faire ses armes dans l'hôtellerie.




Boulimique de travail et de voyages, Guilhem Lemaitre a parcouru le monde avant de s'enraciner à Paris comme directeur d'hôtel.
© Mylène Sacksick
Boulimique de travail et de voyages, Guilhem Lemaitre a parcouru le monde avant de s'enraciner à Paris comme directeur d'hôtel.

Guilhem Lemaître passe une enfance heureuse en Seine-Saint-Denis. Son bac éco en poche, il enchaîne avec une licence en échanges internationaux. Le jeune homme aime la fête et ses mystères. À 18 ans et quelque, il alterne fac et soirées étudiantes la nuit. "J'étais DJ, je mixais beaucoup à la Maison de l'Amérique Latine, se remémore t-il. Rencontrer et découvrir chaque jour de nouvelles personnes me fascinait beaucoup". Au sortir de ses études, Guilhem poursuit dans l'événementiel en signant dans une boite de production. "Beaucoup d'appelés, peu d'élus, un salaire de misère, très vite j'ai su que ma voie ne serait pas là".

Las, il décide de tout plaquer pour filer à l'autre bout du monde. Direction la Nouvelle-Zélande et ses 265 000 km2 d'îles tropicales et subantarctiques. Il peaufine son anglais et travaille la terre chez un WWOOF (Willing Workers on Organic Farms), en échange du gite et du couvert [le WWOOF est un réseau d'échange qui opère dans plusieurs pays: le logement les repas et une opportunité d'apprentissage sont offerts en échange de l'aide apportée aux hôtes, NDLR].Son objectif est clair : perfectionner son anglais. "Au-delà du domaine linguistique, ce fut une formidable occasion d'acquérir en autonomie et de sortir de ma zone de confort !" 

Un vrai coup de foudre

Si le jeune homme devient rapidement bilingue, il découvre aussi le monde de l'hôtellerie : "J'ai fait mon premier galop d'essai avec un poste de barman, ça a été un vrai coup de foudre pour ce secteur d'activités". À son retour à Paris, son père lui offre une cravate et le somme d'aller tenter sa chance dans un salon pour l'emploi. À peine le temps de déposer un CV que Louvre Hotels Group lui propose d'intégrer le programme Fast and Curious, à Londres. "Ce cursus accéléré forme des étudiants rémunérés à tous les métiers de l'hôtellerie-restauration. […] Restauration, service, réception, étages, plonge… En 18 mois, j'ai touché à tout et ce fut très formateur."

De retour en France, à 26 ans, il est immédiatement promu directeur d'un Campanile à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Responsable de la rentabilité de l'établissement, il est aussi en charge de la gestion administrative et financière, de l'optimisation des indicateurs d'activité et du développement de la politique commerciale. Malgré le prestige du poste, Guilhem brûle de repartir à l'aventure. Il quitte à nouveau la région parisienne pour un tour du monde de 365 jours. Ce sont 14 pays visités et surtout la découverte de l'Asie, de l'Océanie et de l'Amérique du Sud. 

 Casser les codes de l'hôtellerie

Guilhem a maintenant 31 ans. Et l'envie de se poser. Alignement parfait des astres : il est embauché comme directeur du boutique hôtel Boris V, à Levallois-Perret. Ses missions sont lourdes en responsabilités : développer les quatre valeurs de service autour de l'expérience client (enthousiasme, expertise, générosité, personnalisation) : activer la présence de l'hôtel sur les réseaux sociaux ; mettre en place de nouveaux standards. "L'enjeu était clairement de casser les codes de l'hôtellerie traditionnelle pour mieux enchanter le client."

Perfectionniste, Guilhem Lemaitre trouve son équilibre dans le travail, apprend inlassablement et, petit à petit, se forge un style. Au point de décrocher il y a six mois le poste convoité de directeur d'un tout nouvel hôtel intimiste de 52 chambres au coeur du VIIIe arrondissement. "Je rêve à nouveau d'une expérience à l'international  mais j'ai, pour le moment, la chance de croiser des clients du monde entier. [...] Finalement, nul besoin de parcourir le monde, c'est le monde qui est venu à moi."

 

Mylène Sacksick
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