Trois questions à Thierry Fontaine, président d'Umih Rhône

Rhône Thierry Fontaine a succédé cette année à Laurent Duc à la présidence d'Umih 69. Le nouveau président départemental avait un gros dossier sur les bras puisqu'il bataillait depuis 15 mois pour la réouverture des discothèques, en tant que responsable d'Umih Nuit au sein de la rue d'Anjou. Mais cela ne l'a pas empêché de prendre pleinement ses marques au sein de la structure du Rhône. Thierry Fontaine est à la tête la Brasserie Gabriel, d'un restaurant traditionnel et club dansant, Le Maze, et de deux discothèques, le Loft et l'Enjoy.

Publié le 28 juin 2021 à 17:04

Comment abordez-vous ce mandat ?

J’ai été aux côtés de Laurent Duc pendant 4 ans et il m’a énormément appris. Je vais être dans la continuité sans être dans la copie. Je pense que si l’on veut être efficace, il faut savoir rester soi-même, ne pas être dans la rupture tout en conservant ayant sa propre personnalité. J’ai toujours été pour l’autonomie des personnes. Quand vous avez des professionnels qui s’investissent alors que la mission est bénévole, il faut être dans l’échange et le partage. C’est toute la difficulté aujourd’hui : comment motiver les gens, comment leur faire comprendre que leur rôle est essentiel au sein de l’organisation professionnelle à laquelle ils adhèrent…

Vos pistes ?

D’abord il faut des projets et des échéances. Installer des commissions avec des groupes de travail me paraît important car cela permet aux gens de se rencontrer, de parler entre eux de sujets dont ils n’ont pas forcément l’habitude de débattre ensemble. Chacun est souvent dans son métier… J’ai ainsi créé une commission Sirha dont la présidence a été confiée à Bertrand Dalle, qui est spécialisé dans l’événementiel et qui va préparer notre participation au salon en mettant un fort accent sur l’apprentissage et en intégrant l’ensemble de notre secteur. D’autres commissions sont en cours d’installation.

La reprise est-elle au rendez-vous dans le Rhône ?

Lyon a bien démarré mais c’est plus difficile en zone rurale. On parle beaucoup d’emplois en tension, les remontées sont toutefois moins catastrophiques que certains le disent. Nous ne pourrons pas sortir de cette période en continuant à se plaindre. Nous devons aller de l’avant. L’Etat a répondu présent durant la pandémie, c’est vrai. Mais la sortie de crise n’est pas un retour en arrière. Il y a des règles à revoir ou changer, comme le montant des loyers en fonction du chiffre d’affaires ou les charges dans les métiers comme les nôtres. Et ce sont nouveaux chantiers qui s’ouvrent, tout aussi essentiel à l’avenir de notre secteur.

 

 


Publié par Sylvie SOUBES



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