À Mayotte, 67 % des hôtels et 100 % des restaurants ont été touchés

Mayotte Dans cette île ravagée par les cyclones Chido et Dikeledi, les CHR, durement affectés, se battent pour obtenir des aides à la hauteur des enjeux.

Publié le 06 février 2025 à 10:30

Après les catastrophes Chido et Dikeledi, Mayotte, ses 35 hôtels et sa centaine de restaurants accusent le coup. “L’ensemble du territoire a été balayé, de fond en comble”, pointe Charles-Henri Mandallaz, président de l’Umih Mayotte. 67 % des structures hôtelières ont été touchées, qu’il s’agisse de destruction quasi-totale ou de dégâts plus légers. “Une reprise est prévue pour les établissements hôteliers dans six ou huit mois. Pour certains, il faudra compter un an ou un an et demi”, poursuit-il. Du côté des restaurants, la totalité des établissements a été fermée dans la période post-Chido. “Il y a eu une perte intégrale des marchandises, suite aux coupures d’eau et d’électricité, et beaucoup de dégâts structurels et matériels. Les remises en route se sont faites sous une quinzaine de jours pour les plus chanceux, en mode dégradé. On se retrouve avec des magasins en pénurie de tout : ce n’est pas facile pour faire une carte... Environ 40 % des restaurants sont encore fermés”, raconte le restaurateur. 

Des aides jugées insuffisantes

Face à cette situation, l’Umih 976 demande au gouvernement de “revoir sa copie” : “Aujourd’hui, on estime que le portage proposé par l’État – deux mois d’aide à 20 % du chiffre d’affaires – est insuffisant. Nos outils de travail sont détruits, partiellement ou totalement. Ce n’est pas la même crise que celle de l’eau ou du Covid… Les reports de cotisations sociales au 31 mars, ce n’est pas entendable non plus”, estime Charles-Henri Mandallaz. Sans une aide à la hauteur des enjeux, “les gens qui participent à la reconstruction et à la relance économique ne pourront pas se loger ni manger. Les hôtels et restaurants ne pourront pas tenir et fermeront en cascade. Ce sont des centaines d’emplois qui voleront en éclat”, prévient le président de l’Umih Mayotte. Une situation d’autant plus explosive que Mayotte cumule déjà un taux de chômage très élevé, le triste record du département français le plus pauvre, et des problèmes d’insécurité fréquents.


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Publié par Violaine BRISSART



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