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"Moins de protéines animales, plus de végétal, plus de qualité.” C’est ainsi que Thomas Siboni et Alice Larroche-Reiniche définissent l’"alimentation de demain" et le concept de leur restaurant, Mamé Kitchen. Dans ce fast-good flexitarien, les clients composent eux-mêmes leur assiette en choisissant une base chaude ou froide (écrasé de pommes de terre au cantal, quinoa, mesclun ou riz), puis deux recettes de légumes parmi les huit proposées (carottes rôties à la coriandre, champignons et crème de sarrasin, salade de pois chiches et agrumes…). Ils complètent leur plat avec une protéine végétale ou animale (poulet, tofu, saumon…), une sauce et un topping. Le tout à partir de 10,60 €.
Manger bien et sans complexe
L’enseigne prône le "bien manger", "sans pour autant verser dans un discours moralisateur". "Nous proposons une solution à 80 % végétale, hyper gourmande, copieuse, dans une ambiance décomplexée. Les recettes permettent de faire un plat léger ou très copieux, et que chacun puisse y trouver son compte, qu’on soit amateur de viande ou végétarien, gluten free ou non", explique le tandem.
Ici, la carte est de saison, le poulet fermier est label rouge, le poisson issu de la pêche durable, la décoration inspirée du street-art… Un positionnement qui, visiblement, plaît. Depuis l’ouverture en novembre dernier, Mamé Kitchen rencontre un franc succès auprès des actifs. "Autant les femmes que les hommes", soulignent les fondateurs.
Au point que Mamé Kitchen prévoit d’ores et déjà le lancement d’un deuxième point de vente à Paris, pour la rentrée 2019. "On y proposera aussi une offre sur la matinée et l’après-midi, dans un esprit coffee-shop axé autour du végétal", glissent-ils.
Afin de "s’imposer sur le marché flexitarien", Alice Larroche-Reiniche et Thomas Siboni prévoient un développement rapide, en propre puis en franchise. La carte, quant à elle, devrait évoluer vers une offre "en direct des producteurs, locale et bio".
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Publié par Violaine BRISSART
