La Demeure de Grâne s'est refait une beauté

Grâne (26) Six ans après le rachat de l'hôtel-restaurant la Demeure de Grâne, de la Drôme provençale (26), David et Joan Soulier améliorent sans cesse leur établissement. Des efforts qui portent leurs fruits.

Publié le 26 juin 2012 à 19:38

"Je suis Auvergnat !", s'amuse à souligner David Soulier, propriétaire de la Demeure de Grâne. En mars dernier, après une semaine de travaux qui ont mobilisé toute la famille et 10 000 € d'investissement, la salle du restaurant a été totalement transformée. Nouveaux fauteuils, nappage, couverts, assiettes de présentation, verres et murs en pierres apparentes contribuent à mêler les styles avec réussite.

"C'est en salle que j'ai fait l'essentiel de ma carrière"

Le parcours de David Soulier est fait de rencontres et de défis. Ancien de l'école hôtelière de Chamalières, sa formation, jusqu'au Bac pro, le destinait au travail en cuisine. "Pourtant, c'est en salle que j'ai fait l'essentiel de ma carrière. D'abord en me partageant durant les saisons entre la côte d'Azur et Méribel. Mais pour devenir maître d'hôtel, je devais améliorer mon anglais. C'est ce que j'ai fait en Irlande en passant quatre ans dans deux Relais & Châteaux. À Kenmare, j'ai rencontré Joan. Danoise, elle travaillait aussi dans cet établissement." Ensemble, ils rejoignent l'Angleterre en 2003. "À L'Auberge du lac, je suis passé du statut de maître d'hôtel à celui de manager du restaurant gastronomique. Poste que j'ai occupé pendant deux ans, jusqu'à ce que l'on prenne la décision de nous installer en France avec nos deux enfants."

Une politique attractive autour de la soirée-étape

Le couple opte pour le Sud de la France. "Dès la première visite à Grâne, j'ai senti le potentiel de cette maison avec une vaste salle de restaurant, une terrasse ombragée et huit chambres. En octobre 2006, tout était signé et après une première année d'exploitation, nous avons réaménagé les chambres. L'ancien propriétaire ne comptait pas trop sur les chambres, moi, oui et je ne le regrette pas." Misant sur une politique attractive autour de la soirée-étape (hors période estivale), le taux d'occupation a triplé en six ans pour atteindre aujourd'hui 60 %. En cuisine, l'ancien chef Eric Bartholon a totalement adhéré au projet. "J'ai été vite intégré localement, mais j'ai fait ce qu'il fallait pour. J'ai notamment travaillé avec les associations. Pour le Téléthon, nous organisons aussi un repas dont les bénéfices sont remis à l'AFM (Association française contre les myopathies). Devant le succès, nous nous installerons cette année à la salle polyvalente de la commune…"


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Publié par Jean BERNARD



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