Halles de Lyon Paul Bocuse : dîtes-moi mes mères

Lyon (69) Dès la fin du mois de novembre, à l'initiative du Maire de la ville, les usagers des « Halles de Lyon - Paul Bocuse » arpenteront les allées portant le nom des Mères qui ont contribué à placer la ville de Lyon au sommet de la gastronomie.

Publié le 25 novembre 2016 à 15:44
Gérard Collomb n'en fait pas mystère : il aime les plaisirs de la table. Ceci expliquant cela, il a décidé qu'aux « Halles de Lyon -Paul Bocuse », haut-lieu de gourmandise de la « capitale des Gueules », les visiteurs pourraient revivre un pan de l'histoire de la belle cuisine lyonnaise.
Ainsi, à l'angle des rues de Bonnel et Garibaldi, après avoir franchi le parvis « Mère Richard » sacrée en son temps « reine du Saint-Marcellin » par son ami de Collonges au Mont d'Or, s'ouvriront les allées « Mère Brazier » du nom de la seule cuisinière de l'histoire notée deux fois à « trois étoiles » pour ses restaurants de la rue Royale et du col de la Luère. « Madame Andrée » sa digne élève doublement étoilée tant pour son restaurant de la rue Molière qu'en sa Sauvagie de Tassin. « Mère Léa » qui affichait son caractère sur un panneau apposée sur la charrette avec laquelle elle faisait son marché « Attention : faible femme mais forte gueule ». « Madame Camille » où, rue Mercière, Paul Bocuse aimait faire une halte après son marché quai Saint-Antoine. « Mère Guy » chez qui, sur les quais de Saône, l'impératrice Eugénie faisait une halte quand elle se rendait dans les Alpes (plus tard, les frères Foillard y obtinrent « trois étoiles » dans les années trente avant que leur « élève » Roger Roucou y soit noté à « deux étoiles » pendant quelques dizaines d'années. « Mère Bizolon », Clotilde de son prénom, qui réconfortait les poilus de la « Grande Guerre » en sa buvette devant la gare de Perrache. « Mère Vittet » qui, plus tard mais dans le même quartier, fut la première à Lyon à ouvrir son restaurant éponyme 7/7 et 24 heures/24. « Mère Filloux » enfin rue Duquesne chez qui Eugénie Brazier vint faire ses gammes et où un panneau indiquait que « ceux qui chantent à la fin du repas sont priés de ne pas monter sur les tables ». Une talentueuse cuisinière qui régalé ses contemporains pendant près d'un demi-siècle et dont l'acte de décès, sur les registres d'état civil de la ville, porte la mention « sans profession » ! Toutes ont disparu. Certains de leurs établissements aussi. Mais il y aura donc ce juste hommage…


Commentaires
Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles




Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Chef de cuisine H/F

20 - ST FLORENT

Corse, Saint Florent, Village de vacances kallisté, chef de rang, poste logé / nourris, Très bonnes conditions de travail contact sebmoretti@icloud.com / tel 0617964466

Posté le 18 mai 2025

Second de cuisine (Sous-chef de cuisine) H/F

13 - MARSEILLE 09

Restaurant Pizzéria traditionel dans le parc national des Calanques cherche (h/f) - Second de Cuisine, pizzaiolo, pâtissier, plongeur aide de cuisine, Serveur, Barman tous très polyvalents, créatifs et qui intégreront une équipe jeune et dynamique, soudée et en place depuis plusieurs années. Notr

Posté le 18 mai 2025

Serveur H/F

65 - BAGNERES DE BIGORRE

Ô chiroulet, situé à 1100 m d'altitude - Travail dans un cadre naturel exceptionnel, ambiance conviviale. Structure à taille humaine - Equipe de salle de 4 personnes - Ambiance professionnelle et bienveillante au coeur de la montagne, au pied des départs de randonnées. Sous la responsabilité du res

Posté le 18 mai 2025