Didier et Sandra Goiffon : "Les gérants de petites structures indépendantes sont les grands perdants du système actuel"

Replonges (01) Didier et Sandra Goiffon, gérants de l'hôtel-restaurant La Huchette, s'estiment lésés sur les aides financières accordées par l'État aux professionnels de l'hôtellerie-restauration. Ils auraient préféré qu'il rembourse les charges fixes plutôt que d'établir un calcul sur le chiffre d'affaires.

Publié le 31 mai 2021 à 18:05

C’est une situation compliquée que vivent Didier et Sandra Goiffon, propriétaires depuis deux ans d’une ferme de caractère près de Mâcon (Ain) qu’ils ont rénovée pour en faire un restaurant gastronomique de 50 couverts et un hôtel de charme de 14 chambres. Seulement, la crise du covid-19 a mis en mal le projet de toute une vie. Et malgré les aides octroyées par l’État, la situation est intenable financièrement (lire ci-dessous).

Notre cas est particulier. Nous avons quitté notre restaurant étoilé la Marelle près de Bourg-en-Bresse pour s’installer en mai 2019 à La Huchette. L’État a calculé les aides en prenant en compte notre chiffre d’affaires de la Marelle sur les cinq premiers mois de 2019, alors que nous ne travaillons que les week-ends pour superviser les travaux de La Huchette. D’où un chiffre d’affaires faible. Le problème est que nos deux établissements sont enregistrés sous la même société juridique, une seule affaire a donc été prise en compte par l’État”, déplore Sandra Goiffon.

 

Un emprunt impossible à rembourser

Résultat, les aides de l’État ne suffisent pas à couvrir les charges fixes de l’hôtel-restaurant, d’autant plus que les gérants sont dans l’incapacité de rembourser leur emprunt. “On a la chance d’avoir pu repousser les échéances de notre crédit-bail. Mais on s’en sortira que si on retrouve une activité normale au plus vite. Ce n’est pas gagné. D’autant que l’été, nos principaux clients sont les Européens”, s’inquiète Sandra Goiffon. Avant de conclure : “Les gérants de petites structures indépendantes telles que la nôtre sont les grands perdants du système actuel. Selon moi, il aurait été plus juste que l’État rembourse les charges fixes de chaque établissement plutôt que d’établir un calcul sur les chiffres d’affaires. La rentabilité n’est pas la même entre un restaurant gastronomique, où les marges sont faibles, et une pizzeria par exemple.֨”

#sandragoiffon# #didiergoiffon# #replonges# #lahuchette# #mâcon# crise Covid19


Publié par Stéphanie Pioud



Commentaires
Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles




Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Chef de cuisine H/F

30 - UZES

Nous sommes à la recherche de notre nouveau Chef de cuisine pour la saison 2025 ! Si vous souhaitez rejoindre notre équipe jeune et dynamique avec Thomas tous deux sommeliers nous attendons vos CV. Situé au coeur d'Uzès nous sommes un bar à vin/Cave à manger, un lieu convivial ou nous mettons

Posté le 06 mai 2025

Chef de rang H/F

40 - BISCARROSSE

Restaurant - Bar Plage l'Idylle à Maguide - Biscarrosse (40) à 15mn du Bassin d'Arcachon recrute pour la saison partir du 26 mai à mi-sept (H/F) -Chef(fes)s de rang 2000€ 39H -Barmans(aids) 1800€ 39H -Hôte(sse) d'Accueil 1800€ 39H -Limonadiers-Plagistes 1800€ 39H -Runners 1500€ 35H Possibil

Posté le 05 mai 2025

Chef de cuisine H/F

75 - PARIS 02

Le bistro Argentin CAMINITO, 46 rue de Clery 75002 Recherche un Chef de Cuisine du Lundi au vendredi repos samedi et dimanche. 42,5h repartie sur la semaine. Vous aurez à encadrer une équipe de 4pers en cuisine. Équipe jeune et dynamique et, plein de bonne humeur, envoyez votre CV à contact@bistro

Posté le 05 mai 2025