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L’appel à ouvrir de certains restaurateurs, ce 1er février, a également fait réagir le Secrétaire général du Syndicat national des indépendants (SDI), Marc Sanchez, qui estime que ceci « est l’expression concrète que les aides ne sont pas suffisantes. Le moral des professionnels, comme d'autres membres du corps social, ajoute-t-il, est en berne. Face à l'incertitude, au manque de perspectives, certains restaurateurs ont décidé de se mettre en mouvement ce 1er février par une action symbolique, bien qu'illégale, de réouverture de leurs établissements. La réponse des pouvoirs publics qui vise à suspendre le versement du fonds de solidarité, voire à en interdire l'accès, ne constitue pas une réponse adéquate ou proportionnée à des difficultés tout autant financières que morales. Si les aides existent, le constat est clair qu'elles ne sont pas suffisantes même pour simplement survivre en attendant des jours meilleurs. » Le SDI « propose à l'exécutif d'envisager un plan de sauvetage radical dans ce contexte où aucune perspective de retour à la vie normale ne peut être envisagé. Il faut rassurer le tissu entrepreneurial français, seul capable de rebondir pour créer les conditions de la relance en effaçant les dettes des TPE viables menacées de faillite ».
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