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Plan France Relance : l'Umih se dit déçue

Vie professionnelle - vendredi 4 septembre 2020 15:08
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Roland Héguy, président confédéral de l'Umih.
Roland Héguy, président confédéral de l'Umih.

La présentation, hier, du plan France relance par le Gouvernement, n’a pas convaincu la profession, elle l’a même déçue. C’est en tout cas le sentiment relayé par Roland Héguy, président confédéral de l’Umih. « Nous comprenons et soutenons les objectifs du plan de relance du Gouvernement qui ambitionne à la fois de retrouver en 2 ans le niveau économique d’avant-crise et de préparer la France de 2030. Nous tenons cependant à lui rappeler que la situation économique pour les hôtels, cafés, restaurants, traiteurs et discothèques est toujours extrêmement critique, et qu’à très court terme, c’est près de 15% de nos établissements qui sont menacés de fermeture, faute de trésorerie et de perspectives. Pour rétablir la confiance il faut donner de visibilité à nos entreprises. Avant que le plan ne commence à produire ses effets en 2021, la soudure à réaliser cet automne sera très difficile. C’est pourquoi, nous attendons des mesures complémentaires adaptées à notre industrie, le tourisme, qui représente 8% du PIB  lors du prochain comité interministériel du tourisme. »

Les mesures réclamées par l’Umih :

  • La prolongation du dispositif de l’activité partielle « covid-19 » au moins jusqu’au 31 mars 2021 et aussi longtemps que cela sera nécessaire pour accompagner la reprise d’activité du secteur, y compris pour les sièges sociaux et sous-traitants dépendant de la filière
  • Sur les loyers, la suspension des pénalités et des poursuites pour nos professionnels jusqu’au 31 décembre 2020 avec un prolongement de l’ordonnance du 25 mars 2020 et l’instauration de mécanismes d’incitation fiscale avec l’instauration d’exceptionnelle en 2020, d’un crédit d’impôt au bénéfice des bailleurs.
  • Une exonération de charges patronales et salariales jusqu’à la fin de l’année 2020 pour accompagner la relance du secteur.
  • Faire enfin contribuer les assureurs aux pertes d’exploitation du secteur
  • Le report des échéances bancaires de 6 mois supplémentaires (pour être porté à 12 mois, jusqu’en mars 2021) pour les TPE et PME du secteur

A propos du report des échéances bancaires, Jean-Virgile Crance, président du GNC, précise : « notre industrie hôtelière repose sur de lourds investissements immobiliers et mobiliers récurrents ce qui fragilise d’autant plus nos entreprises c’est pourquoi le report de 6 mois supplémentaires est vital pour de nombreux hôteliers ».

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