Partenariat CIO/Airbnb : le point avec Roland Héguy
Suivre les commentaires Poser une question
Ajouter un commentaire Partager :
75 - Paris En novembre, le Comité international olympique (CIO) annonçait la signature d'un partenariat avec Airbnb, partenariat qui a choqué les hôteliers français en plein préparatif de l'organisation des jeux de 2024. L'Umih et le GNC, ont été reçus cette semaine par les dirigeants du Comité d'organisation Paris 2024.

Vous avez rencontré, avec le président du GNC, Jean-Virgile Crance, mardi 10 décembre, les dirigeants de Paris 2024. Où en êtes-vous ?
Roland Héguy : Le Comité d’organisation des jeux olympiques et paralympiques Paris 2024 (COJO) n’a pas eu la maîtrise de l’annonce du partenariat entre le CIO et Airbnb nous a-t-on dit. L'annonce de partenariat est tombée, je vous rappelle, pendant que nous étions en congrès national à Biarritz et nos professionnels ont eu la sensation qu'on se moquait d'eux. Cela fait des mois qu'on travaille avec le COJO et d'un seul coup, Airbnb tire la couverture et se met sur le devant de la scène. Il fallait que les choses soient clarifiées. Tony Estanguet, président du COJO, et Etienne Thobois, directeur général du COJO, qui étaient présents, ont compris notre colère, qui est légitime face au travail déjà effectué depuis le début du projet des JO et la concurrence déloyale que notre secteur subit depuis des années. Ils nous ont rassurés et la réunion s’est déroulée dans un esprit constructif.
Rassurant jusqu’où ?
Les dirigeants de Paris 2024 nous ont affirmé qu'ils ne feront aucune communication portant le logo de la plateforme. Par ailleurs, tout le staff de la fédération, les médias, les personnes qui gravitent autour des athlètes, bref tous ceux qui seront accrédités officiellement seront bien hébergés dans les hôtels référencés dans le cadre du plan hébergement et qui répondent, et il faut le préciser, à des critères de sécurité.
Quelle est la suite ?
Concernant la plateforme, nous devons convaincre le Gouvernement de généraliser et obligatoire bien sûr le numéro d’enregistrement pour tout appartement meublé mis en location de courte durée. C’est un outil simple qui permet d’avoir une visibilité sur le parc d’hébergement et qui permet d’être sûr que la taxe de séjour soit payée. L’hôtellerie dans son ensemble doit aussi mettre ses atouts en avant, comme sensibiliser les supporters aux services apportés, comme l’accès aux handicapés ou l’engagement dans le développement durable. Le travail va reprendre son cours normal avec le COJO, la prochaine réunion avec les représentants des hôteliers est prévue la semaine du 16 décembre.
#JO #Paris2024 #JeuxOlympiques
Sylvie Soubes |
Derniers commentaires
Un plan saisonnier pour pallier la pénurie de personnel dans le tourisme
L'Ambroisie change de propriétaire
Après deux années difficiles, l'activité affaires reprend des couleurs
Benoît Vidal ferme son restaurant doublement étoilé Michelin
A quoi sert le Resto-Score