L'Association pour un hébergement et un tourisme
professionnels (AhTop) s'est réuni pour la première fois en assemblée générale fin
mars. Une réunion d'informations sur le thème : « Ma profession va-t-elle
se faire ubériser ? Impact et conséquences sur mon activité quotidienne »
proposait aux professionnels non adhérents un état des lieux du phénomène et quelles étaient ses conséquences sur la vie d'un quartier. « De plus en plus de
propriétaires ne renouvellent pas les baux, préférant se tourner vers la location
de courte durée, beaucoup moins contraignant mais aussi rémunérateur dans pas
mal de cas. Quand il y a moins d'habitants, il y a des fermetures d'écoles. Un
propriétaire ou un locataire à l'année font vivre tous les commerçants qui les
entourent, ce qui n'est pas le cas des locations de courte durée » résume
Bernard Falco, président de l'AhTop qui livre aussi ce chiffre : « Une
baisse de 10% de chiffre d'affaires d'un hôtel fait perdre 10% d'activité à ses
prestataires et fournisseurs ». L'association s'est constituée en 2015
autour d'un double postulat : une concurrence saine entre hébergeurs et la
promotion d'un hébergement de qualité au service de l'attractivité touristique
de la France. Pour Didier Chenet, président du GNI et du Synhorcat, membre du
comité exécutif de l'AhTop, son rôle vient en complément des actions des organisations
patronales « sans notion de
corporatisme puisqu'elle fédère d'autres secteurs ».
Chiffres à l'appui
« Le week-end de Pâques a vu la fréquentation des hôtels s'effondrer (- 30% par rapport aux années précédentes) au profit de l'explosion des réservations sur des sites tels qu'Airbnb ou Abritel (taux de remplissage de 89% en moyenne pour les deux sites) » regrette Jean-Bernard Falco. « L'économie touristique française qui représente plus de 7% du PIB est clairement menacée par le développement barbare de ces plateformes. Le législateur doit prendre conscience du désastre industriel qui se noue... Paris doit prendre exemple sur des villes comme New York ou Barcelone ! ». L'AhTop a demandé à l'Institut Harris Interactive de réaliser une enquête sur « L'impact des plateformes de locations meublées sur la vie des parisiens ». Effectivement, leur développement « incontrôlé » inquiète aujourd'hui les habitants.
Chiffres à l'appui
« Le week-end de Pâques a vu la fréquentation des hôtels s'effondrer (- 30% par rapport aux années précédentes) au profit de l'explosion des réservations sur des sites tels qu'Airbnb ou Abritel (taux de remplissage de 89% en moyenne pour les deux sites) » regrette Jean-Bernard Falco. « L'économie touristique française qui représente plus de 7% du PIB est clairement menacée par le développement barbare de ces plateformes. Le législateur doit prendre conscience du désastre industriel qui se noue... Paris doit prendre exemple sur des villes comme New York ou Barcelone ! ». L'AhTop a demandé à l'Institut Harris Interactive de réaliser une enquête sur « L'impact des plateformes de locations meublées sur la vie des parisiens ». Effectivement, leur développement « incontrôlé » inquiète aujourd'hui les habitants.
Publié par Sylvie SOUBES
Commentaires
Dialoguez avec nos experts !
(Service réservé à nos abonnés : 3,33€/mois)
Vous souhaitez poser une question
ou ajouter un commentaire ?
Un seul clic pour accéder à la suite :
