Édito du journal n° 3407 du 14 août 2014 : "Après la plage, la rentrée"

Publié le 13 août 2014 à 12:31

La Côte d'Azur, habituellement épargnée par les caprices de la météo, a subi en juillet un déficit d'ensoleillement de l'ordre de 20 %. Cette période pluvieuse pourrait être anecdotique mais elle tombe mal. Parce que les crispations politiques internationales se font sentir sur l'activité touristique. Parce que le pouvoir d'achat des Français n'est plus au rendez-vous. Parce que l'application à la lettre du décret plage de 2006 réduit considérablement les surfaces exploitables et impose des conditions de démontage annuelles qui engendrent toute une série de contraintes supplémentaires, financières et de stockage.

La Fédération nationale des plages-restaurants (FNRP), l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) et l'Association nationale des élus du littoral (Anel) rencontreront début septembre Frédéric Cuvillier, secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche. Dans la visée : une réforme possible du décret plage. Appliqué à la lettre et au centimètre, celui-ci pourrait entraîner à terme la perte de 400 emplois à Cannes, autant à Antibes, 200 sur la plage de Pampelonne, soit 2 000 au total sur la Côte d'Azur.

Pour la profession, il ne s'agit pas de crier au loup mais d'amender un texte en permettant une meilleure adaptation en fonction des sites et des zones. Opposées à tout assouplissement, comme le non-démontage des établissements en fin de saison, les associations écologistes continuent de monter au créneau, pointant du doigt, par exemple, les importants dégâts occasionnés par les grandes marées en début d'année. Selon l'expression latine, "la nature ne fait rien inutilement". Et d'après un autre adage "la loi s'applique à tous". On le voit avec l'accessibilité, le vrai problème porte surtout sur la bonne intention initiale d'une loi et sa réalité, transposée sur le terrain. Mettre à dos des professions et des associations est pour le moins lassant, improductif, voire stérile. Quand le mal est fait, trouver des compromis n'est jamais aisé. Quoi qu'il en soit, des solutions doivent sortir du chapeau, y compris pour les restaurants de plage qui se sentent, en cette fin d'été et sur l'ensemble de la bordure maritime, en mal de reconnaissance.


Publié par Sylvie SOUBES



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