Retrait de la hausse des taxes de séjour : le GNI reste aux aguets

Paris

Publié le 16 juillet 2014 à 17:45
Didier Chenet, au nom du Groupement national des indépendants, participait mardi 8 juillet à la table ronde sur l'investissement pour la croissance organisée dans le cadre de la Conférence sociale. Celui-ci estime qu'il serait judicieux, pour la profession, que l'analyse des dossiers soumis aux banques et pouvant bénéficier de l'apport de la BPI puisse d'abord être soumis à celle-ci pour viabilité. « Son analyse sectorielle permettrait une meilleure analyse du dossier. Aujourd'hui, il faut l'accord de la banque avant de pouvoir se tourner vers la BPI. Or, celle-ci a une capacité de regard différente d'un banquier classique. Elle propose en outre de nombreuses solutions qui restent méconnues des professionnels. C'est pourquoi nous allons rencontrer prochainement le directeur général de la BPI afin d'essayer de modifier l'accès pour les entreprises, de le rendre plus efficient » confie le président du Synhorcat. En ce qui concerne la hausse du plafond de la taxe de séjour, qui est en cours de discussion au Sénat avec des amendements en faveur de son retrait pur et simple – mesure demandée par les organisations professionnelles – Didier Chenet se veut prudent. « Les déclarations du gouvernements vont dans le sens de notre demande. Des amendements ont été déposés par les sénateurs afin de retirer cette  hausse.  Le projet de loi doit repasser devant l'Assemblée nationale en deuxième lecture et nous devons être extrêmement vigilants car nous ne savons pas quelle sera l'attitude des députés malgré les propos de Michel Sapin ou Lauren Fabius. La variable d'ajustement du budget peut prendre différentes les formes. Quant à la taxe supplémentaire pour l'hôtellerie parisienne, nous sommes aussi dans l'incertitude. » Autre sujet d'actualité pour la profession, la décision de Bruxelles de se « dessaisir de regrouper toutes les plaintes reçues contre les abus commerciaux sur le net.  Elle laisse aux Etats la liberté d'agir. Pour nous, c'est positif car cela va éviter de voir les procédures déposer auprès de l'autorité de la concurrence soit aspirées par Bruxelles et s'étendent sur plusieurs années. Dans son discours, lors de la clôture des Assises le ministre des affaires étrangère, nous a confirmé que le gouvernement souhaitait que l'autorité se prononce avant la fin de l'année. C'est essentiel qu'un calendrier proche soit arrêté car sinon rien ne pourrait avancer. »

Publié par Sylvie SOUBES



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