Assemblée générale studieuse pour la CPIH 55

Verdun (55)

Publié le 29 mai 2012 à 13:25
C'est dans l'établissement l'Estaminet, à Verdun, que s'est tenue cette année l'assemblée générale de la CPIH 55. Le problème des fermetures tardives a démarré les travaux.  Alors que le sous-préfet et le maire de Verdun ont longtemps refusé toute dérogation, la CPIH et l'Umih, qui ont travaillé de concert sur ce dossier, ont réussi à obtenir la fermeture à 2 heures en semaine et 3 heures le week-end. En revanche, les établissements qui bénéficient de cette autorisation doivent impérativement aujourd'hui procéder à une étude d'impact des nuisances sonores. « Cette demande représente encore un coût financier important et certains patrons craignent de devoir arrêter leur activité diffusion de musique si les travaux d'insonorisation ne sont pas réalisables » déplorent les dirigeants du syndicat qui envisagent « de faire une demande groupée CPIH 55/UMIH 55 auprès d'un bureau d'étude, en lien avec l'Agence régionale de santé, pour tenter d'obtenir un tarif préférentiel ».  Autre sujet abordé : la formation. « Le CFA Louis Prioux de Bar le Duc accueille environ 230 à 250 élèves dans la branche HCR » mais une bonne partie s'arrête au niveau V.   « Ce qui revient souvent à former des portes assiettes et non pas des vrais serveurs » Pour Odile Montlibert, directrice du CFA, les référentiels ne sont plus adaptés aux besoins des entreprises. Il faudrait qu'ils apprennent davantage l'anglais et l'informatique, par exemple. Celle-ci a également annoncé son intention d'ouvrir une section BTS. Selon un premier sondage, 18 élèves seraient intéressés en Lorraine. A l'ordre du jour aussi : le classement hôtelier qui suscite encore un certain nombre d'interrogations.  Pour Jack Rondeau, vice-président de la CPIH 55, les hôteliers doivent répondre sans cesse à de nouvelles normes et les « vérifications » qu'elles impliquent (légionellose, sécurité incendie...) ont un coût exorbitant pour la petite entreprise : près de « 15 000 euros chaque année » chiffre-t-il. Côté café, ce sont les interdits qui s'empilent. La CPIH 55 souhaiterait notamment un assouplissement de la loi Bachelot afin que les jeunes de 16 à 18 ans puissent être autorisés à consommer une boisson faiblement alcoolisée en CHR. Une volonté partagée par la CPIH nationale.  

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