Éditorial du n° 3282 du 22 mars 2012 : "Consensus"
Vie professionnelle - mercredi 21 mars 2012 15:49
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Finalement, le tourisme semble un élément fédérateur dans une campagne électorale où les coups bas volent en rafale, où les invectives tiennent lieu d'arguments et où l'incantation l'emporte sur la rationalité.
Pas sûr que l'électeur y trouve son compte dans cette course à l'échalote peu reluisante pour notre démocratie. D'ailleurs, selon les derniers sondages - ah ! les sondages… - près d'un tiers des citoyens envisagerait d'aller à la pêche plutôt qu'aux urnes le 22 avril prochain.
Il est donc important de vous présenter à la fois les programmes des deux partis susceptibles à ce jour de remporter l'élection, le PS et L'UMP, et les voeux des dirigeants des organisations professionnelles pour le développement des entreprises qu'ils représentent.
À la lecture de ces documents, il est rassurant de constater combien les projets respectifs de la majorité et de l'opposition ne sont guère éloignés, les propositions de Frédéric Lefebvre, secrétaire d'État au Tourisme, et du conseiller régional PS Vincent Léna, spécialiste du tourisme, ne présentant que des différences de détail au sein d'une logique globale très rapprochée.
Raison de plus pour écouter les souhaits formulés par les représentants des métiers de l'hôtellerie et de la restauration, qu'il s'agisse d'emploi, d'investissement, de fiscalité, de droit du travail ou de réglementation en tout genre que l'État impose de manière récurrente.
Très synthétiquement, les professionnels aspirent à une pause dans les réformes qui ne cessent d'induire des coûts d'investissements et d'exploitation de plus en plus lourds, et prônent la concentration des moyens de l'État sur le renforcement de la promotion du pays sur les marchés extérieurs.
Sans oublier, bien sûr, les déclarations de Nicolas Sarkozy et François Hollande qui ont affirmé tous les deux (alors que les points d'accord se font rares entre les deux candidats) le maintien de la TVA à 7 % pour l'hôtellerie et la restauration.
Espérons que cet apparent consensus n'est pas le reflet d'un immobilisme latent.
L. H. |
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