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Édito du n° 3274 du 26 janvier 2012 : "Image subliminale"

Vie professionnelle - mercredi 25 janvier 2012 11:51
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Les spécialistes de la communication en sont friands : glisser dans une séquence audiovisuelle un message impossible à déceler au premier degré mais obligatoirement mémorisé par le récepteur du contenu.

En termes choisis, on appelle cette technique une image subliminale ou, de façon moins académique, du lavage de cerveau - cet organe qu'un ancien président d'une grande chaîne de télévision se vantait de vendre à un marchand de sodas.

Admettons qu'il s'agisse effectivement d'une technique de vente, ce dont raffolent tous les 'marketeux' de la planète. Mais le procédé devient franchement insupportable quand il a pour but une manipulation évidente de l'opinion à des fins démagogiques.

C'est ainsi que la profession vient encore une fois de faire les frais de la vindicte médiatique à l'occasion du journal télévisé de lundi 23 janvier (à 20 heures sur France 2, chaîne du 'service public') qui s'est livré à une attaque aussi sournoise que gratuite à l'encontre des restaurateurs.

Ne soyons pas naïfs, le propos était forcément intentionnel, mais illustrer un reportage sur la fraude fiscale par une séquence dans la cuisine d'un restaurant relève d'une évidente volonté de dénigrement à l'égard de la profession. Et le propos était d'autant plus malvenu qu'il s'agissait de décrire les nouvelles mesures prises par le ministre du Budget, c'est son rôle, pour renforcer les moyens de lutte contre la grande délinquance fiscale, un sport essentiellement réservé à quelques heureux milliardaires du show-bizz ou des affaires dont les montants de la fraude méritent effectivement toutes les attentions des services fiscaux.

Mais ce n'est apparemment pas le souci des animateurs des journaux télévisés, qui préfèrent une fois encore discréditer la profession qui n'en demande pas tant. Et comme à toute chose malheur est parfois bon, il n'est que temps de mettre en oeuvre une véritable stratégie de relations publiques, d'explication et de valorisation d'un métier qui ne peut se contenter aujourd'hui de subir les attaques gratuites de médias en mal d'inspiration.
L. H.

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