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Développement du titre de Maître Restaurateur : Francis Attrazic réaffirme sa confiance

Vie professionnelle - vendredi 20 janvier 2012 10:24
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De g à d : André Chapaveire, Francis Attrazic et André Daguin.
De g à d : André Chapaveire, Francis Attrazic et André Daguin.

Satisfaction pour Francis Attrazic, président de l'Association française des Maîtres Restaurateurs (AFMR) qui présentait hier le premier échange Internet entre le CDT de Lozère et le site de l'association. Il s'inscrit dans la convention cadre signée l'an dernier lors de l'assemblée générale de l'association avec l'Assemblée des chambres française de commerce et d'industrie (ACFCI) présidée par André Marcon, le Réseau national des destinations départementales (Rn2d) présidé par Jean-Pierre Serra et la Fédération nationale des Comité régionaux de tourisme (FNRCT) présidée par André Chapaveire, qui se sont engagés à la promotion du titre auprès des entreprises du secteur de la restauration et du grand public. Le site de l'association propose un espace au CDT et un lien avec le sien dans la rubrique 'trouver un restaurant'. Sur celui de la Lozère, les Maîtres Restaurateurs sont désormais référencés avec une explication sur la démarche des professionnels. Pour Francis Attrazic, le soutient de ces trois structures "donne une assise nécessaire. Je ne sais pas si les millions d'euros engagés dans la campagne de promotion de la profession de l'an dernier à porté ses fruits. Mais je sais que nous avons eu nous beaucoup d'appels de gens intéressés depuis que nous avons installé ce partenariat. Notamment des CCI qui sont prêtes à aider ceux qui sont motivés pour obtenir le titre. La gastronomie fait partie intégrante du tourisme" rappelle-t-il, refusant tout pessimisme. "Si on cumule les dossiers en cours, dans les préfectures et les cabinets d'audit, nous devons en être entre 1 800 et 1 900 titres. On ne peut pas dire que ça ne bouge pas. Ce titre est une opportunité unique pour un restaurateur de se démarquer par son savoir-faire et la qualité des produits". Et de citer les Maîtres Cuisiniers, Eurotoques, Michelin ou Châteaux et Hôtels : "ils sont aujourd'hui intéressés par ce que nous sommes et mettons en place. Chacun est d'accord pour apporter sa pierre à l'édifice". Pour Francis Attrazic, le combat est d'autant plus important qu'il fut l'un des premiers, à la demande d'André Daguin, alors président de l'ancienne FNIH, devenue Umih, à plancher sur le dossier. "J'étais président national des restaurateurs. Nous avions tout essayé pour défendre le métier mais nous ne pouvions pas déposer le terme restaurateur et la double appartenance, chambres de commerce et des métiers, était impossible. Or, nous savions qu'il fallait dissocier disons les vrais artisans cuisiniers des autres…". L'idée avait été fort bien accueillie par le ministre de tutelle de l'époque, Renaud Dutreil. "Mais il aura fallu une quinzaine d'années pour qu'elle aboutisse". Quant à l'AFMR, qui n'a qu'un an et demie d'existence et compte environ 600 membres, elle "s'organise. Nous ne recevons pas d'aide de l'Etat pour notre fonctionnement. Elle est ouverte à tous ceux qui ont le titre pour une cotisation de 150 euros par an" termine son président. Lors de l'assemblée générale, une modification des statuts a été votée : désormais, tous les syndicats signataires du contrat d'avenir ont une place officielle au sein du conseil d'administration dont la prochaine réunion est prévue le 27 février au siège de l'ACFCI à Paris.
Sylvie Soubes

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