×

L'Hôtellerie Restauration et ses partenaires utilisent des «cookies» pour assurer le bon fonctionnement et la sécurité du site, améliorer votre expérience, personnaliser des contenus et publicités en fonction de votre navigation et de votre profil, réaliser des statistiques et mesures d'audiences afin d’évaluer la performance des contenus et publicités, et partager des contenus sur les réseaux sociaux.

Certains de ces cookies sont soumis à votre consentement. Vous pouvez exprimer votre choix de manière globale, ou paramétrer vos préférences par finalité de cookies. Vous pouvez modifier ces choix à tout moment par le lien en bas page.

Accédez à notre politique cookies en cliquant ici




Actualités
Accueil > Actualités > Restauration

Quels sont les plats best-sellers des dark kitchens ?

Restauration - lundi 10 mai 2021 12:05
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés

Paris (75) Le modèle économique des dark kitchens repose sur la livraison. Cette restauration déportée, dans l'espace et dans le temps, propose des plats transportables proches des classiques actuels de la vente livrée que ce soit en provenance des restaurants virtuels comme des établissements plus traditionnels.



En livraison depuis les dark kitchens, le burger reste un indétrônable best-seller.
© J.Balague / Dévor
En livraison depuis les dark kitchens, le burger reste un indétrônable best-seller.

Pour Jean Valfort, précurseur, avec sa marque Dark Kitchen, des restaurants virtuels en France dès 2018, le plat qui remporte le succès auprès de ses clients ne fait aucun doute : “Le burger bien-sûr !” Ce format de restauration déportée s'additionne du lancement de cuisines fantômes, qui alimentent sous plusieurs marques des commandes dématérialisées. “Le principe est de réduire la mercuriale avec des ingrédients de qualité mais limités que l’on peut décliner dans des recettes et marques différentes. Ainsi, entre le tacos et le burger, seul le pain change. Les légumes, les sauces sont réalisées avec des produits identiques”, ajoute le co-fondateur du groupe Panorama, qui exploite aussi six restaurants physiques.

 

L’influence des cuisines d’ailleurs

Les dark kitchens suivent le triptyque à succès de la restauration livrée en France soit la pizza, le burger puis les sushis”, précise Bernard Boutboul du cabinet Gira. “Aux États-Unis, lors de mon dernier voyage, j’ai noté l’engouement pour le poulet, les cuisines asiatiques au point que les pâtes de type chinoises se vendent mieux que les italiennes. Les mets mexicains, pays voisin avec une forte communauté installée aux États-Unis, se prêtent bien aux dark kitchens : simples à réaliser, transportables et consommables avec les doigts”, ajoute Louiza Hacene de la start-up Malou. “Cette influence des cuisines voisines apparaît aussi en France avec celle du Levant : Syrie, Israël, Liban…”, complète Bernard Boutboul qui note, aux États-Unis, une place prépondérante du poulet rôti dans les plats livrés.

 

Le retour assumé du gras

Sur ce modèle de restauration virtuelle, on assiste à une extrapolation des tendances, avec une clientèle hyper-urbaine qui se laisse séduire par des produits graphiques comme le sandwich sando qui se prête bien au marketing”, analyse Anne-Claire Paré, du cabinet Bento. C’est aussi avec une décomplexion de la consommation de gras que de nouvelles offres livrées ou à emporter se distinguent. “Le gras est devenu une revendication à l’image de la chaîne Liberty’s burger qui affiche en leitmotiv : ‘Je serai toujours gras pour toi’ !”, observe Louiza Hacene. Alors les dark kitchens sont-elles condamnées à livrer de la nourriture peu saine ? “La demande en produits sains, végétariens, est forte alors nous travaillons à satisfaire ce besoin”, conclut Jean Valfort.

 

#burger #tacos #darkkitchen #bernardboutboul #gira #louizahacene #jaenvalfort


Francois Pont
Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Gestion en CHR : outils pratiques
par Jean-Claude Oulé
Services