Stéphane Méjanès : "Demain, une restauration soumise à la dictature de l'hygiénisme ?"

Eure-et-Loir Covid-19, le jour d'après : comment les observateurs de la gastronomie imaginent l'après crise sanitaire. Aujourd'hui, Stéphane Méjanès, prix Amunategui-Curnonsky du meilleur journaliste gastronomique.

Publié le 03 avril 2020 à 13:05

 

“Je suis de la catégorie de ceux qui pensent que c’est le bon moment pour les restaurateurs de se poser les bonnes questions sur leur modèle économique, l’approvisionnement et leur fonctionnement. Ils doivent d’abord encaisser le choc avec, d’abord, un rude combat qui s’annonce avec les assureurs. C’est l’économie vertueuse qui fera revenir les clients. Le boom de la livraison doit aussi permettre de baisser les prix, à l’image d’Hervé Bourdon, chef étoilé à Quiberon, qui propose des paniers complets à moins de 20 € grâce à la vente à emporter. Le jour d’après sera une dualité entre l’envie de faire la fête et la crainte d’un retour du virus. Il y aura un Covid-20, 21… En outre, en fermant les restaurants, l’État a laissé penser que cela pouvait être des lieux dangereux. Pour rassurer les consommateurs, les restaurants devront-ils devenir des hôpitaux avec des gants, des masques, des thermomètres ? Le jour d’après, il faudra communiquer sur la sécurité alimentaire, sur l’accueil, sur des produits sains et des prix moins chers”, avance Stéphane Méjanès, prix Amunategui-Curnonsky du meilleur journaliste gastronomique, confiné dans l’Eure-et-Loir.

 

Covid19 #AmunateguiCurnonsky# #StéphaneMéjanès#


Photo

Publié par Francois PONT



Commentaires
Photo
patrick selva

samedi 4 avril 2020

Mr Méjanès nous demande-t-il de faire plus pour moins cher ?
Photo
Yves Cinotti

samedi 4 avril 2020

Communiquer sur l'accueil ? Drôle d'idée. On ne communique pas sur l'accueil. On le pratique, jour après jour, client après client. Un café dont l'enseigne est 'Au bon accueil' fait un promesse impossible. Car l'accueil est produit par l'employé en même temps qu'il est consommé par le client. L'erreur est toujours possible, même si elle est rattrapable.
Photo
Alain GUILLO

samedi 4 avril 2020

Bonjour,
Je ne vois pas trop l'intérêt de ce billet ou alors seulement de mettre en avant des pratiques qui vont de soi quand on est un professionnel oeuvrant en cuisine ou en salle. À moins que son objectif, du billet et de son auteur, ne soit que de pointer celles et ceux qui négligent le B A BA de nos métiers?
Je profite de ce commentaire pour vous souhaitez, à tous, une bonne santé, protégez-vous et pourquoi ne pas mettre à profit le confinement pour cuisiner, apprendre une langue étrangère, lire, écrire et surtout profiter de nos proches qui tout au long de l'année supportent souvent notre fatigue et nos horaires de fou!

Signaler un contenu illicite

Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles



Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Chef de partie H/F

75 - PARIS 02

Le restaurant franco/japonais ERH et son chef Ryuichi UTSUMI recrute un CHEF DE PARTIE (H/F); Nous sommes ouvert le soir: du mardi au samedi et le midi: uniquement le vendredi et samedi. Contact: direction@restaurant-erh.com

Posté le 27 avril 2024

Pâtissier H/F

75 - PARIS 08

SPHERE, restaurant gastronomique situé dans le 8ème arrondissement et le Chef Pâtissier Alex ROCHEL recrutent un pâtissier H/F. Missions Vous serez rattaché(e) à notre équipe de Pâtissier, vous serez en charge de la préparation et de la confection des desserts à l'assiette et pâtisseries. Vous

Posté le 26 avril 2024

Chef de rang H/F

75 - PARIS 09

AO IZAKAYA, restaurant bistronomique proposant une cuisine Franco / Japonaise recrute de nouveaux talents H/F: CHEF DE RANG. SERVICE EN COUPURE UNIQUEMENT Profil motivé(e) / esprit d'équipe / rigueur. Expérience souhaitée en tant que chef de rang de deux ans. Vous parlez anglais, un vrai plus !

Posté le 26 avril 2024