#Coronavirus : Salarié en formation et garde d'enfants

"Ma salariée était en congé parental jusqu'au 16 février dernier. Elle était en formation (prise en charge par le Fongecif) depuis le 17 février, mais n'a pas pu la poursuivre car elle doit garder ses deux filles. Je l'ai donc mise en arrêt maladie à compter du 16 mars et jusqu'au 5 avril (période qui a été prolongée comme le confinement). J'ai rempli son attestation de salaire et on me demande si je souhaite une subrogation en cas de maintien de salaire. Dois-je quand même compléter son salaire, sachant que mon établissement est complètement fermé depuis le 15 mars ? Si oui, à quelle hauteur et y a-t-il des jours de carence ? Comme cette salariée devait être en formation, n'est-ce pas à l'organisme de formation à prendre en charge le maintien de salaire ?"

Publié le 23 avril 2020 à 19:05

Le Fongecif ne prend en charge les salaires que pendant la période de formation du salarié et ne le fait pas quand la formation est suspendue. La salariée est donc réintégrée dans l’entreprise.

Celle-ci est en arrêt de travail dérogatoire pour garde d’enfant, ce qui lui permet de bénéficier des indemnités journalières (IJ) de la Sécurité sociale, sans délai de carence, c’est-à-dire dès le premier jour d’arrêt d’un arrêt de travail. Les indemnités journalières sont égales à 50 % du salaire journalier de base. Celui-ci est calculé sur la moyenne des salaires bruts des 3 derniers mois précédant l’arrêt de travail, divisé par 91,25.

Exemple, avec un salaire perçu de 2 000 € brut par mois les 3 mois précédant l’arrêt de travail, un salarié perçoit des IJ fixées à 32,87 € par jour (soit 2 000 × 3 ÷ 91,25 = 65,75, puis 65,75 × 50 % = 32,87).

Vous devez aussi verser un complément de salaire à cette salariée dès le premier jour d’arrêt, sans délai de carence (7 jours habituellement). Mais en cas d’activité partielle, le complément de salaire de l’employeur est limité à 70 % du salaire brut, déduction faite des indemnités journalières (au lieu des 90 % prévue pour un arrêt maladie) car le complément employeur ne peut conduire à verser au salarié un montant plus élevé que celui qu’il toucherait s’il n’était pas en arrêt.

Quant à la subrogation, cela consiste à simplifier les démarches et accélérer le paiement de l’ensemble des indemnités dues au salarié. En résumé, c’est vous qui versez l’intégralité de l’indemnisation à laquelle elle a droit, à savoir la valeur des indemnités journalières et du complément de salaire. Ensuite, la Caisse primaire d’assurance maladie vous verse les indemnités journalières, au titre de la subrogation des droits.

Formation Covid19


Photo

Publié par Pascale CARBILLET



Commentaires
Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles




Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Responsable de salle H/F

75 - PARIS 17

Restaurant Bistronimique au coeur du 17éme, réputé à l'international = très belle clientèle. 50 places assises + 40 places terrasse. ' Cherche pour renforcer son équipe. 1 RESPONSABLE DE SALLE - Adjoint Poste en 4 coupures - 1 continue - 2 repos consécutifs CDI / 39H Expérience dans un p

Posté le 13 mai 2025

Chef de rang H/F

59 - Lille

Yaya c’est le surnom donné aux grands-mères en Grèce. C’est un nom qui évoque la famille et l’authenticité. Alors chez Yaya, on mange, on boit, on partage comme au village avec une carte signée Juan Arbelaez, aidé de sa brigade 100% grecque, qui régalera des meilleures spécialités de toute la Grèc

Posté le 13 mai 2025

Commis Pâtissier H/F

83 - GRIMAUD

La Table du Mareyeur, restaurant haut de gamme implanté depuis 35 ans dans un cadre unique à Port Grimaud, recherche un Patissier (H/F) talentueux et passionné pour rejoindre son équipe. Nous sommes un restaurant quasi exclusivement ouvert le soir avec une équipe de cuisine de composer de 5 à 6 p

Posté le 13 mai 2025