Romain Trollet, nouvelle étoile montante de l'hôtellerie
Hôtellerie - lundi 5 septembre 2016 17:09
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Entre Chamonix et Paris, le jeune p.-d.g. d'Assas Capital Partners enchaîne les ouvertures.

À la tête du groupe Assas Capital Partners, Romain Trollet vient d'ouvrir le Square Louvois, un 4 étoiles
situé dans le IIe arrondissement de Paris. Pourtant, c'est plus
souvent à Chamonix (Haute-Savoie) qu'on est susceptible de rencontrer ce jeune chef d'entreprise.
Il y a ouvert trois établissements depuis 2011, Le Faucigny, l'Arve et L'Héliopic,
dans lesquels il affiné sa vision de l'hôtellerie indépendante. Conscient des
difficultés de l'hôtellerie face aux locations de particuliers, il mise sur "des activités et des
services qui vont rester dans le souvenir des clients" pour se différencier
et apporter une valeur ajoutée. "Ce sont les médias sociaux qui aujourd'hui font la réputation d'un hôtel. Il faut donc offrir de
multiples expériences aux clients car ce sont autant de photos que l'on
retrouvera postées sur Instagram et qui feront notre réputation" L'établissement
le plus emblématique de cette hôtellerie généreuse dans son offre de services
et d'animations est L'Héliopic, qui propose par exemple des soirées rassemblant
clients et guides de haute montagne.
Diplômé de l'École hôtelière de Lausanne, Romain Trollet estime que "toutes [s]es expériences [lui] ont été profitables, à commencer par l'apprentissage de la gestion au Millésime, un petit hôtel de 20 chambres à Paris, puis à l'hôtel d'Aubusson, un 4 étoiles de 50 chambres". En 2007, sa carrière prend un autre tournant. Il devient directeur général du groupe Temmos pour le fonds Algonquin. Après rachat et repositionnement, il ouvre deux premiers hôtels à Chamonix - Le Morgan et Les Aiglons -, suivis en 2009 par L'Aigle des Neiges, puis Les Bruyères et l'hôtel du Golf aux Ménuires en 2010. "Je gérais cinq hôtels, un parc de 614 chambres, huit restaurants, plusieurs spas et une offre séminaires conséquente, pour un chiffre d'affaires de 22 M€", explique-t-il.
Gestionnaire et financier
En 2011 pourtant, il quitte Algonquin pour lancer sa propre société d'investissement, Assas Capital Partners. "J'ai trouvé un équilibre entre l'hôtellerie indépendante et le monde de la finance. chez Algonquin, j'avais appris à repositionner les hôtels, déceler les marges de progression et optimiser leur rentabilité. En deux ans, nous avons doublé le chiffre d'affaires du Morgan, uniquement en modifiant la configuration de l'hôtel." Sa double casquette de gestionnaire et de financier lui sert à convaincre de nouveaux investisseurs, et lui a permis d'ouvrir quatre hôtels et bientôt un cinquième, le Rocky Pop, un 3 étoiles de 150 chambres toujours situé à Chamonix, qui devrait bousculer l'hôtellerie savoyarde avec des tarifs à 39 € la nuit.
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