Le Strato, un hôtel sport chic et confortable
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Courchevel (73) Laurent Boix-Vives, créateur de la marque Rossignol, et sa femme Janine, ont ouvert cet hiver un écrin de luxe de 25 chambres à la décoration maîtrisée, où se niche une table remarquable.


La salle de restaurant.

Le ski est à l'honneur, grâce à des photos grand format rétro-éclairées.

Les chefs Sylvestre Wahid, Jean-André Charial, Jonathan Wahid.
Comment se démarquer dans l’hôtellerie à Courchevel, terre où le luxe est roi ? Laurent et Janine Boix-Vives ont trouvé la réponse cet hiver, en ouvrant Le Strato, un écrin de 25 chambres à la décoration chic et épurée. Anciens propriétaires de la marque Rossignol, ils l’ont baptisé ainsi du nom du ski mythique créé en 1965, le plus vendu au monde toutes marques confondues.
Coté déco, cet hôtel des neiges privilégie l’espace, habilement utilisé par l’architecte Jean-Pierre Jourdan. Autre point fort : la décoration a été confiée aux créateurs lyonnais de la marque Les Héritiers, Pierre Dubois et Aimé Cécil. Le luxe et l’esprit palace se retrouvent dans de beaux tableaux anciens, des lustres en verre de Murano ou le comptoir d’accueil en blocs d’albâtre d’Italie. Le ski est mis en valeur par de grandes photos noir et blanc rétro-éclairées de skieurs, imprimées sur Dacryl. “Il y a dans le sport une élégance, une beauté du geste qui a été notre source d’inspiration. Ici, pas de superflu : nous voulions que le choix des matériaux, des volumes, soit aussi doux, luxueux et précis que la courbe parfaite que peut dessiner un ski dans la neige”, expliquent les créateurs.
Produits surchoix
Côté cuisine, Jean André Charial, qui n’avait jamais quitté les fourneaux de sa chère Provence, a accepté la proposition de Laurent Boix-Vives, familier de l’Oustau de Baumanière, aux Baux-de-Provence, qui lui a donné carte blanche. Son jeune chef Sylvestre Wahid, formé chez Alain Ducasse, a préparé une carte aux accents du Sud, reprenant les incontournables de la maison. Cependant, l’influence de la saison hivernale est bien présente dans quelques plats comme le pot au feu, le canard, ou la poularde. “Ici, les produits sont surchoix, clientèle oblige. Je ne me refuse rien, et mon plaisir est de porter ces saveurs au maximum”, explique le jeune chef.
Les clients ne s’y sont pas trompés. Beaucoup sont déjà revenus et ont réservé pour l’an prochain, explique Patricia Costerg, directrice générale de l’établissement.
Fleur Tari |
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