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La clôture Assises du tourisme aura lieu le 19 juin sous l'égide du Quai d'Orsay. Un certain nombre d'actions devraient être annoncées. L'OPCA Fafih a activement participé au groupe de travail chargé d'identifier les améliorations à apporter à la gestion globale des ressources humaines du secteur. L'organisme paritaire en rappelle les chiffres clés : « le secteur du tourisme emploie directement 1,1 million de personnes et 1 million de façon induite. Les postes saisonniers sont estimés à 700 000. L'hôtellerie et la restauration constitue 80% de ces emplois. Le tourisme représente un potentiel de créations d'emplois, maintenant notamment l'emploi sur tous les territoires. (…) C'est également un secteur qui emploie des personnes peu ou pas qualifiées, leur offrant ainsi des débouchés et une véritable carrière professionnelle grâce à la transmission de savoir-faire et d'expériences. » Les réflexions entamées depuis l'installation des Assises, en novembre 2013, s'articulent pour le Fafih autour de trois axes : faire de la filière touristique une voie durable d'insertion professionnelle, adapter les formations initiales et continues et les compétences des actifs aux besoins actuels et à venir des professionnels et renforcer l'attractivité de l'emploi et la qualité de vie au travail dans le secteur, notamment pour les saisonniers. Une profession de foi qui passe, aussi, aujourd'hui, aux yeux des partenaires sociaux par l'instauration d'un "grand" OPCA du tourisme. Didier Chastrusse, président du Fafih et Bruno Croiset, vice-président du Fafih confirment cette nécessité. « L'idée n'est pas nouvelle, mais les Assises ont permis aux différentes composantes de se rencontrer, de mettre en évidence nos points communs, de la relation client aux langues étrangères. Le tourisme, c'est avant tout du service et toutes les entreprises concernées doivent bénéficier de quelque chose d'organisé, qui recouvre leurs besoins ; des besoins transversaux » estiment les dirigeants du Fafih. L'organisme, organisé en 12 délégations régionales, et qui s'est construit sur la formation professionnelle, initiale et continue, possède sans aucun doute le maillage et les outils qui lui permettrait de donner naissance à un tel OPCA. « La réforme nous oblige à être encore plus performant qu'avant. Le digital a modifié aussi beaucoup de choses. Un OPCA Tourisme, qui couvrirait la chaîne des services, permettrait également d'aller vers la modularité des compétences. L'accueil, que ce soit dans un lieu de loisir ou à la réception d'un hôtel, demande des connaissances souvent proches ou identiques. Il faut saisir la réforme comme une opportunité. Nous devons travailler avec les filières comme l'hôtellerie de plein air, afin de permettre aux salariés d'être en phase avec la demande. Il faut une structure qui ait une vision globale du service, afin de mettre en oeuvre les leviers les plus adaptés à l'employabilité et à ses changements qui vont aujourd'hui très vite ».
Publié par Sy.S.
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