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CAP poissonnerie et marayage : des passerelles vers l’emploi

Formation - Écoles - mercredi 2 juin 2010 11:12
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Boulogne-Sur-Mer (62) Au cœur de la zone d’activités Capécure, le Centre de formation aux produits de la mer Marcel Baey (CFPMB) suscite l’intérêt des apprentis et des demandeurs d’emploi pour le CAP poissonnerie.



Une formation de neuf mois et un diplôme à la clé pour les demandeurs d'emploi.
Une formation de neuf mois et un diplôme à la clé pour les demandeurs d'emploi.

Il y a de moins en moins dartisans poissonniers, on occulte les poissonniers ambulants ou ceux des grandes et moyennes surfaces." constate Olivier Lannoy, responsable valorisation culinaire au Centre de formation aux produits de la mer de Boulogne Marcel Baey (CFPMB). Témoin et acteur de l’engouement des jeunes pour les métiers du poisson, Olivier Lannoy encadre huit demandeurs d’emploi venus de Lille, du Touquet ou d’Etaples, voire de l’Oise. La promotion 2010 est un bon cru selon l’ancien second de cuisine de la Matelote, confiant sur le taux de réussite aux examens du mois de juin. Différentes épreuves viennent conclure les neuf mois du cursus du CAP poissonnerie : transformation d’un poisson, vente d’un produit de la mer, montage d’un plateau de fruits de mer, réalisation d’une recette pour deux personnes en une heure et demie…

Si pour certains, qui entendent par exemple se lancer dans la reprise d’une poissonnerie, ce cursus s’inscrit dans la continuité d’un projet, le devenir du poissonnier passera par la cuisine”, estime Olivier Lannoy. Celui-ci a un grand intérêt à doubler ses compétences, comme d’ajouter un rayon traiteur à sa poissonnerie”, poursuit-il. L’obtention du diplôme, sans examen continu, est décisive. Ce partenariat réussi avec Pôle emploi conduit à la création d’un CAP cuisinier sollicité par Campus Pro, opérationnel dès le mois de juillet. Une centaine de demandeurs d’emploi ont déjà franchi la porte du CFPMB.

S’adapter à la demande des entreprises

Avec une centaine d’apprentis formés chaque année, David Thiers, l’adjoint de la direction du Centre, se félicite lui de l’efficacité des contrats d’apprentissage, citant en particulier le CAP Marayage, le seul proposé dans la région. “Nous participons à notre manière à la réduction du taux de chômage. Nous nous adaptons à la demande des entreprises. Un tiers des employeurs sont des poissonniers ambulants, un tiers des sédentaires et le dernier tiers concerne la grande distribution. Nous plaçons les apprentis en fonction de leur profil.” Les 95% des jeunes apprentis qui restent dans l’entreprise tutrice, traduisent la bonne dynamique d’une filière qui recrute. 

 
Le centre, en perpétuelle “veille technologique”, s’équipera de deux tableaux numériques, d’une salle de visioconférence en relation avec les autres CFA pour être en phase avec la réalité économique. Pour la rentrée prochaine, dix à quinze dossiers seront retenus sur une centaine de demandes, après des tests écrits et des oraux de sélection. Le projet de la modernisation de la zone portuaire boulonnaise Capécure 2020 pourrait doper les perspectives d’emploi.
Laurène Leuridant

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