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Préparation à la mise en place du volet formation du contrat d’Avenir

Formation - Écoles - vendredi 4 septembre 2009 16:08
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Première réunion de travail à Bercy, mardi 1er septembre afin d’avancer sur les engagements de la profession d’embaucher 20 000 contrat en alternance supplémentaire en contrepartie à la baisse de TVA. Régis Marcon, nommé Monsieur Alternance a pour mission d’élaborer une charte de l’alternance en restauration.



Laurent Wauquiez et Hervé Novelli faisant un bilan de cette première réunion de concertation entre tous les acteurs de la formation professionnelle de la restauration
Laurent Wauquiez et Hervé Novelli faisant un bilan de cette première réunion de concertation entre tous les acteurs de la formation professionnelle de la restauration

Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat chargé de l’emploi et Hervé Novelli secrétaire d’état chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services et de la consommation ont réunis mardi 1er septembre à Bercy, pas moins de 150 responsables d’organisme de formation de la branche mais aussi les représentants de organisations patronales signataires du contrat d’Avenir et les dirigeants des grands groupes. L’objectif : débattre sur les moyens à mettre en œuvre afin de respecter les engagements du volet social du contrat d’avenir qui prévoit notamment le recrutement de 20 000 jeunes supplémentaires en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.

En contrepartie à la baisse de TVA dans la restauration, les représentants de neufs organisations professionnelles du secteur se sont engagés à répercuter une partie de cette magne financière à leurs clients, avec la baisse des prix, mais aussi aux salariés avec l’amélioration de leur situation et l’embauche de 40 000 salariés supplémentaires, dans les 26 prochains mois, dont la moitié en emploi pérenne avec la conclusion de CDI et 20 000 contrat en alternance (apprentissage ou en contrat de professionnalisation) et l’utiliser aussi pour moderniser leur établissement. Ces engagements ont été formalisés dans le contrat d’Avenir signé le 28 avril dernier entre les 9 représentants des organisations patronales et le gouvernement.

Laurent Wauquiez, rappelle que le volet emploi ne peut être le parent pauvre du contrat d’Avenir qui est trop souvent résumé médiatiquement à la baisse des prix. « L’emploi est la 2ème contrepartie de l’engagement des professionnels à cette baisse de TVA » précise le secrétaire d’Etat qui rajoute « on assume sans complexe la TVA à 5,5% dans la restauration pour la seule raison que c’est une mesure de justice sociale. Elle va nous permettre d’avoir des embauches pendant cette période de crise dans le secteur de la restauration. Le compteur tourne, et il appartient à toutes les parties en présence de se mobiliser pour réaliser ces objectifs. » 

Régis Marcon nommé Monsieur Alternance
Première mesure concrète pour relevé ce défi : la nomination de Régis Marcon, chef triplement étoilé à Saint-Bonnet-le-Froid au titre de Monsieur Alternance. Ce dernier est notamment chargé d’identifier les blocages et les difficultés administratives liées à la signature de contrat d’apprentissage ou de professionnalisation afin de faire remonter ces informations pour enclencher une démarche de simplification. Il est en outre missionné pour élaborer une charte de l’alternance spécifique à la restauration.

Pour les aider à réaliser ces embauches supplémentaires en alternance, Laurent Wauquiez rappelle que les entreprises des CHR peuvent bénéficier des dernières mesures prises par le gouvernement en faveur de l’embauche des jeunes. Mesures qui rendent plus attractifs le recours au contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Avec notamment l’exonération de charge pour l’embauche d’un apprenti étendu aux entreprises de plus de 11 salariés, et l’octroi d’une prime de 1800 € par apprenti supplémentaire. Quant à l’aide à l’embauche d’un contrat de professionnalisation, elle passe de 1000 à 2000 € pour des jeunes n’ayant pas le niveau bac.

En conclusion, Hervé Novelli souligne l’importance de cette mobilisation de l’ensemble des acteurs du secteur et notamment des organisations professionnelles quant aux moyens à mettre en œuvre pour renforcer l’attractivité de ces métiers

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