Baromètre Deloitte : L’hôtellerie française renoue avec la croissance
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En juin, toutes les catégories ont vu leur RevPAR augmenter significativement, en particulier pour les segments 3 et 4 étoiles. Ce qui confirme la tendance observée depuis le mois de mars.
L’hôtellerie française a retrouvé le sourire. En juin, le secteur affiche une hausse dans tous les segments et partout en France, bien que moins prononcée à Paris qu’en Province. Cette moindre performance de l’hôtellerie parisienne est néanmoins à relativiser, puisque la capitale obtient des taux d’occupation (TO) de 85,6 % en catégorie 4 étoiles, 90,9 % en 3 étoiles et 91,7 % en 2 étoiles. Le RevPAR est lui aussi en hausse dans toutes les catégories, en particulier en catégorie 3 étoiles (+ 7,5 %).
L’Île-de-France profite de la même dynamique haussière, avec des hausses de TO comprises entre 7 % et 11 % selon les catégories. Seule la Seine-Saint-Denis montre une baisse de RevPAR, mais la tenue l’année dernière, de l’Air Show du Bourget, fausse quelque peu ses résultats.
La reprise est également au rendez-vous sur la Côte d’Azur, notamment dans les établissement de luxe, qui connaissent une hausse du RevPAR de 30 % à Cannes et Monaco. La province affiche elle aussi de beaux résultats, en particulier sur le segment haut de gamme, avec quelques exceptions, notamment Bordeaux, Angers et Nancy.
Ce beau mois de juin vient conclure un premier semestre nettement orienté à la reprise. Les marchés 3 et 4 étoiles bénéficient à la fois d’un dynamisme de la demande et d’une stabilisation des prix moyens, avec une progression moyenne du chiffre d’affaires hébergement de 5 %. Mais si les résultats sont beaux, ils n’en compensent pas pour autant les pertes enregistrées l’année dernière.
Une reprise inégale en province
Par ailleurs, l’hôtellerie économique et 2 étoiles connaît une stabilisation de son RevPAR, avec une baisse - légère mais continue - de la demande.
Et si Paris et la Côte d’Azur affichent des croissances de leurs recettes hébergement (entre 2 % et 6 %), la reprise n’est pas au rendez-vous pour tous en province. Ainsi, près d’un tiers des grandes agglomération comme Angers, Cannes, Marseille, Nancy, Nantes et Strasbourg ont-elles vu leur RevPAR diminuer sur un an, et pour certaines, pour la deuxième année consécutive.
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