Equip'Hôtel 2012 : dans les coulisses du Studio Bar des frères Knoll
Café - Bar - Discothèque - vendredi 25 mai 2012 16:47
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Paris (75) A six mois du prochain salon Equip'Hôtel, les architectes et designers Didier et Fabrice Knoll évoquent leur projet de Studio Bar. Le duo mise sur le fluo et le vintage, d'un côté. Sur les contrastes du noir et blanc, de l'autre.



Didier et Fabrice Knoll (à droite) ont pris la pose au Rostand, à Paris. Un café qui fait l'unanimité chez les deux frères architectes et designers.
Même s'ils ont tous les deux fait les Beaux Arts, même s'ils aiment confronter leurs idées, leurs avis, leurs envies, pour ce projet ils ont imaginé chacun leur bar idéal, situé de chaque côté d'un comptoir qu'ils se partageront. Chacun chez soi en quelque sorte. A moins que ce ne soit un bar à deux visages. « Nous avons eu envie de recevoir les gens chez les frères Knoll. Nous allons ainsi illustrer notre principe de double inspiration pour le client, en montrant un bar dont chaque moitié expose une déco différente de l'autre. Le tout à partir d'un plan de fonctionnement unique », explique Fabrice Knoll. Quant à l'espace central, « il servira d'entrée et, au fil de la journée, de piste de danse », précise Didier Knoll. Avec la présence d'un DJ, qui sera reçu « comme un invité ».
Deux bars à part dans un même lieu
Deux ambiances, deux univers, deux bars à part dans un même lieu. Pas banal. « Avec toutefois un souci de symétrie entre le bar de Fabrice et le mien », nuance Didier Knoll. Pour sa part, il va privilégier les contrastes du noir et blanc, ainsi que « des tables et assises qui auraient leur place dans un bar d'hôtel ». Quant à Fabrice Knoll, il mise sur le fluo, le vintage, les matériaux bruts –bois, verre, métal rouillé…-, des tabourets, des fauteuils inspirés du rocking-chair. Un mystérieux samovar est également à l'étude.
Un bar pour deux, parce que les deux frères n'ont pas non plus les mêmes QG pour aller boire un café, prendre un verre. L'aîné –Didier Knoll- se laisse volontiers tenter par le Fumoir, près du Louvre à Paris, aux heures creuses, « pour la douceur de la lumière, l'absence de décor qui donne pourtant l'impression qu'il y en a un, le comptoir issu de la récup', les colonnes en fonte, l'élégance des murs sombres ». Le cadet, lui, a un faible pour un bar inspiré des années 1950, découvert outre-Atlantique, lors d'une escapade en Virginie : « il s'agit du Hyperion à Fredricksburg. On y sert un expresso digne des meilleures adresses italiennes et l'on peut lire le New York Times en discutant avec son voisin ou sa voisine ».
Un projet d'hôtel à Lille
Dossiers, échantillons, dessins, plans ont envahi les bureaux de l'agence des frères Knoll. Et ce d'autant que le duo planche en même temps sur d'autres projets, dont celui d'un hôtel à Lille (59) qui devrait ouvrir ses portes d'ici à la fin de cette année. Pour les aider, ils travaillent avec de jeunes talents qu'ils prennent le temps de rencontrer, former, guider. L'agence a ainsi des allures de ruche. De bouillon de cultures. Avec un point de rencontre autour de la machine à café : c'est ici que l'on échange, critique, complimente aussi. Parce qu'un projet ne s'improvise pas. Encore moins en solitaire.
Anne Eveillard |
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