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Gaëtan Achenza
et la chatte Oréa.
PARIS
Fin septembre 2013
a ouvert un lieu de rencontre
entre le petit félin et l’être humain,
jusque-là inédit en France.
L’épreuve relancée en 2013 connaît un succès national. Elle se
déroulera désormais chaque année dans la cité porcelainière.
Cafés, bars
En tenue de service et plateau enmain, les garçons de café sont prêts pour le départ.
Les garçons de café
P
lus d’une centaine de serveurs et
serveuses, dont quarante venus de
quatorze autres régions françaises,
ont participé samedi 27 septembre
à la course des garçons de cafés qui se
déroulait à Limoges (87).
Devant plusieurs milliers de supporters
enthousiastes, ils ont avalé les 4 470 mètres
du parcours, plateau en main, avec comme
contrainte de ne pas renverser la moindre
goutte des contenants (50 cl de Badoit,
30 cl de Coca-Cola). Le pas de course
était autorisé.
Laurent Mouzard
, du
Carré mauve de Forbach (57), a emporté
l’épreuve dans la catégorie nationale, et
Mathieu Gayout
, du Bistrot Jourdan
de Limoges, a fait le meilleur temps du
département.
Quand les chats
s’installent au comptoir
O
n doit à
MargauxGandelon
l’idée de reproduire à Paris ce
concept né à Taïwan et qui s’est
fortement développé au Japon : le Neko
(chat en japonais) Café ou bar à chats.
Au pays du Soleil-Levant, passer un
moment auprès de cet animal permet
de lutter, dit-on, contre le stress et la
solitude. À Paris, rien de comparable.
GaëtanAchenza
, qui a participé à
l’aventure en tant que responsable Food
jusqu’en juillet dernier, témoigne : “
Il
s’agissait de mettre en place une forme de
rencontre nouvelle entre l’animal et l’être
humain, en s’appuyant sur unmétier
traditionnel - la restauration - qui ferait
ici sa petite révolution.”
À l’annonce du
projet, des voix venues de la protection
animale se sont opposées au principe du
‘chat objet’.
“Il y a effectivement eu une
levée de boucliers, y compris du côté des
professionnels de la restauration. Chez
nous, les chats vivent à leur rythme, en
fonction de leurs envies. Nous n’avons
pas instauré de droit d’entrée car cela
aurait pu être mal interprété par les
clients. Les gens qui viennent ne peuvent
pas faire ce qu’ils veulent avec les
chats, il leur est d’ailleurs formellement
interdit de les réveiller.”
Le ‘budget’ chat
(nourriture, entretien, soins vétérinaires,
etc.) a été répercuté sur les tarifs de la
carte. Le local retenu se situe à deux
pas de Beaubourg, au cœur de Paris,
mais dans une rue calme et sur deux
niveaux. Il date du XV
e
siècle.
“Il y avait
deux impératifs : le lieu devait assurer
unminimumd’espace de 10m
2
par
chat et permettre l’installation d’une
cuisine.”
Six mois ont été nécessaires à
la constitution des dossiers auprès de
la préfecture de police de Paris, de la
direction départementale de protection
des populations et du ministère de
l’Agriculture. Les associations Sauvetage
et chats en détresse d’Avrillé (50), la
Main à la patte et Phoenix ont aidé à
la sélection des futurs résidents : trois
matous et six minettes qui ont entre
9 mois et 2 ans et demi.
“
Augustine
Morineaux
, chargée de l’accueil et du
suivi des chats, savait qu’il fallait trouver
le bon équilibre entre mâles et femelles, et
entre leurs personnalités. Pour favoriser
l’adaptation, nous avons dormi ici avec
eux pendant les trois semaines qui ont
précédé l’ouverture.”
“Dépassés par l’engouement”
L’offre de l’établissement s’articule autour
de quiches, tartes, salades, softs, boissons
new age, thés…
“Des choses simples mais
bonnes, avec beaucoup de produits frais
pour la restauration.”
L’établissement
accueille sur réservation, à partir de midi
et jusqu’à 22 h 30 sans interruption, du
“En tant que vétérinaire, mon premier réflexe porte sur
l’aspect sanitaire, qui doit effectivement être très encadré.
‘L’utilisation’ de l’animal est quelque chose de très personnel,
de très philosophique. Les zoos, à l’heure actuelle, permettent
la préservation d’un patrimoine, avec des échanges entre zoos
et ce, sur les différents continents. En ce qui concerne les
animaux de compagnie, les études montrent que leur présence
est profitable aux enfants comme aux adultes. Il y a, semble-t-il,
proportionnellement moins d’allergies chez les enfants qui sont
élevés avec des animaux. Dans le cas du Café des chats, si cela
peut amener un réconfort à des personnes, pourquoi pas ?
Mais attention, le chat n’est pas un animal qui peut être contraint.
C’est une espèce territoriale. On est chez lui et c’est lui qui nous
choisit : pas question de lui imposer quoi que ce soit.”
Comme
l’affirme
Dave Barry
(journaliste et humoriste américain)
: “Les
chiens ont des maîtres, les chats des serviteurs.”
Le Comptoir de la Bourse
mise sur le cocktail
LYON
Fabien Chalard a rénové son établissement cet été pour en faire un bar à l’ambiance
raffinée et chaleureuse.
F
aire du Comptoir de la Bourse
une référence dans l’univers
du bar à cocktails, tel est
l’objectif ambitieux que s’est lancé
FabienChalard
, le gérant de cet
établissement de la presqu’île de
Lyon (69), ouvert depuis bientôt
quinze ans. Pour cela, le patron
s’est donné les moyens, avec
une nouvelle décoration haut de
gamme : capitonnage rouge et noir
sur les murs et mobiliers, verrerie
et luminaires contemporains, cave
à vins apparente…
“Le concept de
l’établissement reste le même. C’est
un bar d’hôtel sans hôtel ! Mais j’ai
souhaité aller plus loin dans la démarche
en créant une ambiance encore plus
raffinée et chaleureuse. Car l’objectif de
ce nouveau décor est de servir d’écrin
à notre carte, et plus particulièrement
à nos cocktails. Nous souhaitons
nous repositionner sur ce produit qui
représente 25 % de nos ventes, l’idée
étant d’atteindre 45 % d’ici à deux ans”,
explique Fabien Chalard.
43 COCKTAILS MAISON
Pour réussir, le gérant mise surtout sur
l’arrivée de son nouveau responsable
du bar,
Guillaume Guerbois
. Ce
barman de 31 ans, primé à plusieurs
reprises (Bacardi Legacy, Belvédère…), affiche
déjà une solide expérience parisienne : Parc
Hyatt Paris-Vendôme, Le Forum…
“Pour nous
imposer, nous allons prochainement proposer
43 cocktails maison, contre 20 aujourd’hui.
Avec une base majoritaire de rhum et de tequila,
car la mode est aux cocktails légers, fruités…
“La réussite d’un
établissement passe
forcément par une équipe
soudée et motivée. J’aime
donner des défis à mes
collaborateurs. C’est
pour cela que j’ai recruté
Guillaume Guerbois
. C’est
un compétiteur.”
LE CONSEIL
DU JOUR
L’avis du docteur Gilles Macherez,
vétérinaire
