La bistronomie s'ancre à Nice

Nice (06) Depuis cinq ans, la vague des bistrots a déferlé sur la cité azuréenne. Sans excès de modes culinaires ou de déco déjantée.

Publié le 04 mai 2016 à 16:55

L'affaire se joue entre le Vieux-Nice, le quartier du port et la place Garibaldi. Son périmètre a des contours changeants mais son actualité est brûlante. C'est une bistronomie qui s'exprime à la manière d'une jeune génération partie à l'assaut de la restauration niçoise et dont le mouvement s'est amorcé il y a cinq ou six ans avec l'apparition d'une dizaine d'établissements de qualité.

Le Bistrot d'Antoine, d'Armand Crespo, a fait figure de pionner du genre en métamorphosant, fin 2006, l'ancien Bar Antoine (1904) situé rue de la Préfecture. Avec le même esprit, le chef a lancé il y a deux ans Le Comptoir du marché, transmis au jeune chef niçois Loïs Guenzati, puis le Bar des oiseaux, dédié à la cuisine des pâtes, et bientôt Peixes, près de la place Masséna, qui aura la mer pour thème. Dans la famille des précurseurs, Vinivore est tout aussi important, lancé en 2008 par Olivier Labarde, caviste de La Part des anges, piloté par Bonaventure Blankstein (ancien du Verre volé à Paris) et où Pierre Flamin, venu du Bistrot de la Marine de Jacques Maximin, a remplacé Chun Wong aux fourneaux.

Du traditionnel au locavore

Sous des formes diverses, cette nouvelle vague est incarnée par Olive & Artichaut (Thomas Hubert et Aurélie Marion), au bel esprit terroir, Le Canon (Sébastien Perinetti), nature et locavore, Bel Œil (Jeanne et Christophe Pacifico), bistrot-galerie-boutique, L'Atelier (Stéphane Cheneveau), Mise au verre (encore Olivier Labarde) où Brice Fortunato et Éric Cherval sont dans le bon créneau.

Notons encore Fine Gueule (Géraud Gary-Bobo), le Café Léa (Nicolas Vernier), À la Table du marché, épatant bistrot de quartier de Florent Barbereau, Pastry Plaisirs (Louis Dubois), La Cave Rembrandt, gourmand et expert en vins (Delphine et Carlos Del Mazo).

Parmi les plus représentatifs, plus 'tradi' que branchés, on retient enfin Chez Palmyre de Vincent Verneveaux dans le Vieux Nice et Franchin, d'Antoine Gandon, le seul à occuper un créneau de brasserie parisienne.

Cette vague niçoise est finalement - cuisine et décor - plus censée que déjantée, parfois bio et vegan mais avec modération, axée sur la qualité du produit et le retour de marché. Elle répond surtout à la demande de clients qui cherchent, dans une ville aux racines populaires, moins une bistronomie extrême que des tables accessibles et lisibles, à mi-chemin de l'intemporel et du contemporain.


Photo

Publié par Jacques GANTIÉ



Commentaires
Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles




Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Second de cuisine (Sous-chef de cuisine) H/F

84 - GORDES

Hôtel 5* Les Bories & Spa à Gordes recrute 1 sous-chef de cuisine (H/F) et 1 chef de partie (H/F), 42h/semaine avec heures supplémentaires payées ou récupérées. 2 jours de repos consécutifs. Coupure et journée continue en alternance. Possibilité de logement. Salaires selon expérience. Envoyer CV p

Posté le 20 mai 2025

Chef de rang H/F

92 - PUTEAUX

Pour deux restaurants Italien un dans 16éme et un Puteaux et une Brasserie de quartier dans le 17éme, nous recherchons des chefs de rang H/F. si vous voulez travailler dans une atmosphère bienveillante et professionnelle postulez et nous vous recevrons dans les plus bref délais.

Posté le 20 mai 2025

Femme/Valet de chambre

20 - OLMETO

FEMME DE CHAMBRE/ VALET DE CHAMBRE EQUIPIER HOUSEKEEPING L'Hôtel MARINCA*****& SPA vous offre l'opportunité de rejoindre une équipe dynamique, où l'échange de compétences, la convivialité et le souci du travail bien fait sont au cœur de nos valeurs. L'Hôtel compte 55 Chambres et Suites, qui d

Posté le 20 mai 2025